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Fata Morgana
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«Croissez et multipliez», dit l'Écriture.
Autrement : Débrouillez-vous !...
ajoute Cendrars avec l'inimitable familiarité qu'il emploie au récit des grandes épopées. Celle-ci, la conquête et le peuplement du Brésil, avait tout pour le séduire : le combat désespéré d'une humanité avide de renaissance, la promesse d'un Paradis à venir et la certitude aiguë d'un Enfer présent. -
C'est au cours de son séjour en Amérique, de l'hiver 1911 à l'été 1912, que Freddy Sauser deviendra Blaise Cendrars. Parti «le coeur grand-ouvert sur la figure, l'amour dans les yeux», il rejoindra bien vite le camp des «fatigués d'Amérique», mais aura trouvé, entre temps, le lyrisme, la voix si singulière qui lui ouvrira les portes du Paris littéraire. Le volume, qui reproduit les cahiers «aller», puis «retour», éclaire de façon très nette à la fois cette maturation de la langue, et le rapport particulier de Cendrars au voyage.
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Lorsque la guerre de 14 éclate, Cendrars s'engage comme volontaire ; il est blessé et perd son bras droit en 1915. L'expérience du combat et de la mort réapparaîtra constamment dans son oeuvre, à commencer par ce premier pamphlet écrit de la main gauche dénonçant violemment l'ignominie de la guerre. Nous reprenons ici en fac simile l'édition originale imprimée en couleurs par François Bernouard en 1918.
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Le Panama ou les aventures de mes sept oncles
Blaise Cendrars
- Fata Morgana
- 15 Septembre 2015
- 9782851949387
"A Raymone, ce poème que l'on croit être le dernier en son genre et qui est le premier d'un art nouveau" : cette dédicace dit l'importance majeure que Blaise Cendrars accordait à ce long poème paru aux Éditions de la Sirène en 1918. Écrits en 1914 ces vers sont trempés d'une modernité exaltée à la charnière de deux siècles où la catastrophe boursière liée au scandale du Panama, point de départ de cette aventure, permet au jeune Cendrars de s'inventer une ascendance tragique et héroïque, d'établir un lien entre désastre économique et ascension poétique. Chez Cendrars aucune fin n'est fin, une fin est toujours une nouvelle naissance.
Nous donnons le fac simile de l'édition originale, avec la couverture dessinée par Dufy. -
lorsque, en 1906, derain, vlaminck, matisse, picasso découvrent, stupéfaits, les sculptures rapportées d'afrique par des voyageurs curieux, ils les nomment oeuvres d'art, " l'art nègre ".
blaise cendrars voudra chercher plus loin, comprendre mieux les voix et les voies des peuples d'afrique et il exhume les documents rapportés au xixe siècle par les ethnologues, transcriptions des récits rituels et traditionnels recueillis de la bouche des anciens. avec admiration et respect, il les regroupe selon leurs fonctions dans la vie des peuples africains qui les ont générés et entreprend de les faire connaître dans leur authenticité en construisant son anthologie nègre.
s'il intervient dans leur écriture afin de les rendre accessibles, il leur laissera leurs formes, leurs rythmes et leur originalité. l'anthologie nègre de blaise cendrars, dira michel leiris, c'est plus qu'un livre, c'est un acte.
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Les armoires chinoises
Blaise Cendrars, Jean-Gilles Badaire
- Fata Morgana
- 15 Septembre 2015
- 9782851949288
Daté de 1917, année mythique de Cendrars qui marque le passage de l'écriture de la main droite à la main gauche, ce manuscrit longtemps resté secret touche au plus intime de l'auteur. Il se confie ici comme il ne le fera jamais plus ; l'amputation aura été sa chance d'homme et sa chance de poète par laquelle il découvre la voie si longtemps recherchée d'une renaissance. Récit singulier dont l'identité symbolique des caractères se prête aussitôt à l'autoportrait, ce conte gouverne l'ensemble de la vie et de l'oeuvre de Blaise Cendrars.
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Après le succès de L'or, Cendrars entreprit un nouveau roman qui devait en être le pendant: la vie de John Paul Jones, extraordinaire aventurier écossais du XVIIIe, commodore américain, décoré par Louis XVI, qui finit en Russie, rival de Potemkine auprès de Catherine II. De ce roman, Cendrars n'ecrivit que la première partie : l'enfance en Écosse et la jeunesse dans les Antilles et l'Amérique des années 1770, celles de la Traite, de la piraterie et de la Révolution. Ce sont cent pages débordantes de vie, d'enthousiasme, d'une écriture trépidante, celle du grand Cendrars des années vingt.
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