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Un personnage découvre une longue vue très spéciale. Quand il regarde à l'intérieur, il est téléporté à l'endroit qu'on aperçoit. Sans qu'il ait le temps de réaliser ce qui lui arrive, le personnage se retrouve propulsé là où il ne faut pas...
Ce procédé aussi graphique que narratif est la source d'un aventure fantaisiste et rythmée qui rappelle le comique slapstick du cinéma muet.
Édité pour la première fois en 2005 chez Thierry Magnier en noir et blanc, la BD a été mise en couleur par l'auteur à l'occasion de cette réédition. -
Après Destination Abécédéria, Blexbolex revient avec un polar futuriste qui entraîne le lecteur à travers une réflexion psychologique ante-mortem.
Complété par CrimeChien, prequel relatant comment notre protagoniste s'est retrouvé du côté obscur, Hors Zone nous plonge dans les tréfonds de la conscience d'un individu sans nom (sans identité?) parcourant son possible destin s'il avait réussi à échapper à une exécution sommaire.
Hors Zone est un environnement hostile, un no man's land imaginaire dans lequel la réalité et les êtres sont mis à mal, un univers chaotique qui se reflète dans un rapport au langage déstructuré.
Blexbolex impose l'utilisation de l'argot au-delà de la simple recherche du bon mot et l'utilisation de tournures ordurières sont autant de symptômes de la violence de ce monde malade, où l'homme se trouve en constante opposition avec l'ordre établi. Les mots se bousculent dans un flot continu, sans répit, dans une course poursuite où il est impossible de reprendre son souffle si l'on ne veut succomber à une mort certaine.
Ces mots mis bout à bout renvoient rageusement aux superpositions de motifs et de couleurs dans le dessin, à la manière des collages de William Burroughs.
Blexbolex manie avec virtuosité superpositions fourmillantes et visions dérangeantes et nous livre deux récits explosifs qui réclament la plus grande attention.
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Laura, une amichienne au pedigree incertain, a disparu : elle n'a pas pointé de la semaine et ne s'est pas présentée à la séance de relaxothérapie caudale à laquelle le syndichien l'avait inscrite.
Il faut alors se rendre à l'évidence: un crimechien a été commis, assorti de sévices prolongés, incluant le non-lancer de balle et le refus de promenade. Une enquête de routine commence mais rien ne se déroule comme l'avait prévu notre héros... Le détective est embarqué dans un traquenard foireux et se retrouve projeté du côté obscur. Au beau milieu d'un complot politique qui mettra le pays à feu et à sang, il se lance dans une course contre la montre pour sauver sa propre peau plutôt qu'un monde au bord du gouffre.
Préambule dépouillé au foisonnant Hors-Zone (également aux éditions Cornélius), Crimechien partage avec son successeur un goût pour la chute stationnaire et cultive la fin du monde comme possible esthétique. Le lecteur est entraîné de l'autre côté du miroir, dans un univers futuriste qui fait s'entrechoquer Philip K Dick, Tintin et le Bauhaus. Oeuvres siamoises, les deux livres se complètent autant qu'ils se combattent, illustrant par leur dualité l'inspiration complexe et schizophrène d'un auteur qui, livre après livre, force notre admiration.
S'appuyant sur une maîtrise virtuose de la couleur directe et de l'impression, Blexbolex franchit avec Crimechien et Hors-Zone un nouveau palier dans une oeuvre déjà riche, tirant son style faussement minimaliste vers un expressionnisme coloré plus éblouissant que jamais.
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Tard dans la nuit, le «drooo-drooo» retentissant d'un téléphone tire brutalement un privé anonyme des affres d'un sommeil agité et peuplé de rêves dangereusement prémonitoires... Iago Van Güllick, puissant magnat de l'industrie rongé par le cancer, le charge alors d'une enquête à priori fort anodine : retrouver la trace d'une mystérieuse laborantine soupçonnée d'espionnage industriel... Mais les indices sont ténus et les minces pistes qui s'offrent au détective sont comme autant de cul-de-sac qui ont le don de titiller encore un peu plus sa légendaire pugnacité de privé de seconde classe. Un feutre négligemment vissé au sommet de son crâne, il promène sa dégaine à la Humphrey Bogart dans le lacis inextricable de cette enquête décidemment bien étrange.
A la manière d'un vieux tabloïd parcheminé au graphisme délicieusement rétro, Blexbolex passe en revue, avec une jubilation évidente, tous les codes graphiques et narratifs du polar hollywoodien des années 40-50! Outre l'ombre poisseuse d'un Vernom Sullivan des meilleurs jours, on y croise, pêle-mêle, tous ces personnages salement cabossés qui font le sel de la littérature et du cinéma policier : privé flegmatique, flics ripoux, gangster dur à cuire ou autre vamp vénéneuse dont la beauté incendiaire ne suffit plus à dissimuler les effroyables secrets dont elle est détentrice... Savant mélange de polar et de science-fiction, "L'OEIL PRIVÉ" clame haut et fort l'immense talent de cet auteur dont les nombreuses parutions, chez Cornélius, au Dernier Cri ou encore Le 9ème Monde, sont demeurées jusqu'à lors bien trop confidentielles...
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Nouvelles aventures de Randolph Carter
BlexBolex, Jérôme LeGlatin
- Adverse
- 2 Avril 2025
- 9791095922667
Dans une société déliquescente d'un futur éventuellement post-apocalyptique, nous suivons le retour à la vie de la créature zombie Randolph Carter, cherchant à reprendre pieds (en retrouvant le bon usage de ses sens) pour achever une mission incertaine au milieu d'apparitions fantastiques et monstrueuses. Porté par une langue heurtée, hanté par des motifs Lovecraftien et un imaginaire pulp, Randolph Carter fait l'expérience d'une déréliction progressive de la signification et de la représentation.
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Un petit homme rentre chez lui. Traversant une forêt, il se coupe un peu de bois de chauffage. Il semble heureux parce qu'il a tout compris. Mais la suite des évènements lui donnera tort, ainsi peut-être qu'à tous ceux qui pensent qu'il y a tout à comprendre.L'enclos est une histoire de magie noire, le récit d'une possession, un rêve qui vire au cauchemar, une culbute dans le vide intersidéral...
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Blexbolex sort un nouveau chef-d'oeuvre qui rend à sa manière hommage à l'univers formel de Jean de Brunhoff, l'auteur de Babar : "L'Arrière-pays", un nouveau livre qui reprend, comme des citations ou plutôt comme des détournements, des signes caractéristiques des aventures de Babar. Mais, si les aventures de Babar selon Jean de Brunhoff obéissent à des critères de sens normalisés, c'est-à-dire acceptables par les esprits les moins aventuriers, celles que nous content Blexbolex sont complètement barrées. Tout flambe, tous picolent et les valeurs sociales ne sont respectées que dans leurs expressions les plus sordides. Cela ressemblerait presque à la réalité, mais telle qu'un héros de film noir américain peut la percevoir : seul face au merdier du monde [...]. Le travail de Blexbolex est devenu incontournable pour qui s'intéresse à la création graphique actuelle. De l'édition pour enfant à la presse nationale en passant par le fanzine underground et les galeries, l'oeuvre de Blexbolex affirme son assimilation et son amour de la chose imprimée.
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"La Fêlure" est un récit graphique rythmé en 24 planches. Un détective se trouve confronté à des événements faisant irruption sans raison. L'intrigue de ce petit précis de mécanique graphique échappe ensuite rapidement aux règles de narration classique. Une mise en scène décalée dans laquelle excelle l'auteur, servie par un jeu chromatique de transparences rouge/brun/bleu.
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Blexbolex rempile une nouvelle fois aux Requins Marteaux avec un polar à sa façon, savamment teinté de science-fiction, et nous livre un curieux petit livre en forme d'abécédaire. Après un braquage foireux, deux gangsters en cavale, Bernard et Léon Blanchet, pur produit du milieu marseillais, se réfugient dans une contrée isolée, enclave pour criminels désireux de se faire oubliés quelques temps. Malheureusement, ce qui devait être un paisible lieu de villégiature à l'abris des regards indiscrets s'avère ressembler dangereusement à une dictature bannanière dirigée à la baguette par un scientifique aux experiences quelques peu douteuses ... Nos deux héros arriveront ils à se sortir de ce foutu pétrin?! Blexbolex avec son dessin stylisé, quelque part entre un Joost Swarte destructuré et un Chaland primitif, alliée à une histoire fantastique déliceusement rétro, comme si la plume de Chester Himes avait biberonné aux neurones toxiques d'un Burroughs délirant à plein régime et s'affirme comme un des talents les plus novateurs de sa generation.
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15 ans d'illustrissimo - portfolio (signe et numerote)
BlexBolex
- Michel Lagarde
- 24 Février 2010
- 9782916421254
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Une histoire sans parole dans laquelle un jeune homme tombe en admiration devant une galerie et décide de se mettre à la peinture. Mais ce n'est pas aussi simple que cela peut en avoir l'air.
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