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Kazuyoshi Takeda
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Il s'agit de plusieurs histoires parallèles à l'intrigue principale de Peleliu n'ayant pas pu être intégrées dans le manga d'origine.
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Septembre 1944, guerre du Pacifique. Tamaru est un idéaliste. Un soldat de base, pas différent des autres, qui obéi aux ordres en espérant en un avenir meilleur après la guerre. Lorsqu'il débarque avec sa compagnie, un jour de grand soleil, sur l'île paradisiaque de Peleliu, il pense encore devenir un jour mangaka, et y voit un joli cadre pour une aventure en manga. Mais les autres soldats japonais ont un regard plus froid sur Peleliu. Ils sentent que la bataille qui va s'engager ne fera pas de survivants. Car Peleliu est sur le chemin de l'armada américaine. Les jours et nuits sous les bombardements et les premières confrontations directes auront tôt fait de ramener Tamaru face au réel : ce paradis sera leur tombeau à tous.
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Ce tome 2 de Peleliu Gaiden propose de nouveau de courtes histoires sur divers personnages de la série principale, contant la guerre d'une autre façon.
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La bataille de Peleliu, nom de code Operation Stalemate II («impasse» en français), s'est déroulée durant la Seconde Guerre mondiale entre les États-Unis et le Japon dans le Pacifique entre septembre et novembre 1944 sur l'île de Peleliu, dans l'archipel des Palaos.
Le général américain avait prévu que l'île serait sécurisée en quatre jours, mais en raison de fortifications bien installées et de la forte résistance japonaise, les combats ont duré plus de deux mois.
Cette bataille est sûrement la plus controversée de la guerre, en raison de la valeur stratégique douteuse de l'île et du grand nombre de morts. En effet, après la victoire américaine décisive dans la bataille de la mer des Philippines, l'aviation japonaise ne représentait plus une menace aussi sérieuse et l'objectif de Peleliu apparaissait donc non stratégique.
Le manga décrit le quotidien de cette bataille par les yeux d'un soldat japonais.
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Les combats font rage sur Peleliu et les armées peinent à s'organiser. Tamaru et Yoshiki tentent de survivre, alors que leur commandement s'enferme dans une obsession illusoire. Vaincre devient de moins en moins crédible, mourir plus évident.
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Bien des années après la fin de la guerre, un jeune homme désirant créer un manga sur le conflit se rappelle que son grand-père, Tamaru, l'a vécu sur l'île de Peleliu. Commence pour lui un voyage dans les souvenirs de Tamaru, retraçant l'après-guerre immédiate, rencontrant les rares survivants, prenant conscience d'une génération silencieuse, qui tait une réalité qu'elle ne parvient pourtant pas à oublier. Le souvenir de la mystérieuse disparition de Yoshiki plane dans tous les récits. Que reste-t-il de cette époque maudite et comment la nouvelle génération qui n'a pas connu cette barbarie appréhende-t-elle l'indicible vérité ? Un tome en forme de testament qui voit s'achever une histoire universelle sur la folie de la guerre.
Dans une audacieuse mise en abîme de son propre parcours, l'auteur offre son point de vue sur l'histoire, le souvenir, le devoir mémoriel, et le besoin pourtant d'oublier. Une conclusion poignante.
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Sans but réel et sans perspective de victoire, les soldats japonais, au bout du désespoir, finissent par s'entre-tuer. Le lieutenant Shimada part en chasse pour retrouver les déserteurs Tamaru et Yoshiki. Pour l'honneur du Japon, hors de question de les laisser se rendre aux troupes américaines. De son côté, le caporal-chef Katakura affronte Kosugi dans un corps-à-corps sanglant et mortel.
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Après avoir été réduit en un amas de débris suite aux bombardements virulents de l'armée américaine, l'île de Peleliu retrouve doucement ses plantes et ses petits animaux. Tamaru, Yoshiki et Kosugi passent leur temps à rechercher de la nourriture, cachés parmi la verdure. Un jour, Tamaru découvre un message gravé sur le sol, avec des boîtes de conserve de l'armée américaine. Celui-ci stipule la possibilité de voler des aliments aux troupes ennemies, permettant ainsi de contrebalancer l'adversité extrême que vivent tous les soldats japonais survivants. Cette stratégie saura-t-elle changer la donne ? Les survivants arriveront-ils à sauver leurs camarades dispersés et à contreattaquer ?! Voici quelques témoignages de la v érité vécue par chaque jeune soldat sur les champs de bataille.
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Étrange situation que celle des soldats japonais de Peleliu, toujours confinés dans les grottes de l'île, sinon quelques raids nocturnes pour voler des provisions aux américains. Le temps a passé, la guerre est terminée, le Japon a abdiqué, mais les soldats sont restés. Oubliés de tous, négligés par leurs adversaires, ils voient même les américains relocaliser les centaines de locaux qu'ils avaient évacués, comme si tout était fini.
Pourtant, dans les grottes des japonais, la lutte demeure et en premier lieu contre un nouvel ennemi : les maladies.
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Le lieutenant Shimada dirige toujours ses soldats dans la logique d'une guerre qui se poursuivrait. Aveuglé par son nationalisme et son sens du devoir et de l'honneur, il a mis aux arrêts Tamaru et Yoshiki, et continue d'organiser des pseudo-raids avec la poignée de ses fidèles encore vivants. Mais plus le temps passe, plus la situation devient intenable : la famine guette, la malnutrition détruit les corps, les munitions se font rares et les patrouilles américaines tirent les survivants comme des lapins. Même leur abri souterrain finit par s'écrouler sous l'effet d'une pluie torrentielle. Le caporal-chef Kosugi, blessé à mort, décide de... suicider ses camarades en les empoisonnant. Un chaos dont vont profiter nos deux héros pour s'enfuir.
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Après avoir sauvé les jeunes enfants locaux, Tamaru, Yoshiki et Kosugi doivent trouver un nouvel abri, malgré l'antagonisme profond qui réside entre eux.
Le volume pose définitivement l'ambivalence entre un Kosugi, aux reflexes égoïstes et qui préfère se cacher, Yoshiki, à la fibre patriotique et courageuse, et Tamaru, qui se laisse porter par des événements qu'il ne contrôle pas.
Au-delà des différences de choix de vie, la question se pose : lequel des 3 survivra ?
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À 35 ans, l'expression «ça n'arrive pas qu'aux autres» prend tout son sens pour Kazu, auteur de manga dont le médecin diagnostique un cancer du testicule. S'en suit pour lui une hospitalisation en soins de longue durée, où Kazu subit opération, ablation, traitements douloureux et évolutions dramatiques de son mal. Mais Kazu s'est aussi fait des compagnons, avec lesquels il a ri et pleuré. Tous ces moments, tous ces visages, il nous les livre dans cette leçon de vie qui est la sienne.
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Nouv.
