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Peggy Adam
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La jeune femme, à l'ombre des arbres et à l'écart du village, semble pensive ; elle ressasse, habitée par une envie de partir, de découvrir le monde, au-delà de la forêt et des montages environnantes. C'est la peur qui empêche les villageois d'explorer la forêt et de s'immiscer dans le monde sauvage, la peur d'Emkla, divinité vengeresse dont les lois régissent, entre autres choses, les rapports entre humains et non-humains. Alors, quand la loi n'est pas respectée, c'est mille fléaux qui s'abattent sur le petit village. Plutôt que vivre comme une insurgée dans ce village devenu cauchemar, la jeune femme décide de tout quitter et de partir loin, par-delà les grandes roches, à la recherche de la vérité.
Emkla est un conte amoral et sombre, un récit d'aventure haletant qui explore les relations entre humains et nature, et questionne les traditions et idéologies qui nous enferment et nous soumettent plus qu'elles nous éclairent et nous libèrent. On connaît le talent versatile de Peggy Adam, qui, de livre en livre, aime à jongler avec les thèmes et les approches graphiques ; dans Emkla, comme mue par une envie de se réinventer, elle livre sans doute ses plus belles pages, tout en aquarelle, pour mieux nous décrire la cruelle beauté de la nature, et l'éphémère folie de l'être humain. -
Un été, quelque part en France, il fait beau, il fait chaud, les vacances sont longues, les journées surtout. Où aller quand le décor mélange si peu de verdure et tant de béton, que faire quand on n'a rien à faire. C'est dans cette ambiance de désoeuvrement que l'on rencontre ces sales gosses ; souvent livrée à elle-même, à la recherche du moindre divertissement, la petite troupe se cherche et se tourne autour, se provoque et s'affronte, et petit à petit, se frotte au monde - bref, fait les quatre cents coups. Par petites touches, à travers ces portraits d'enfants, c'est le chaos du monde que l'on devine :
L'apprentissage de l'amour, la complexité des sentiments et des relations, la violence physique comme psychologique. Tout est déjà là, mais il manque encore l'indignation, et la révolte est bien timide. Car chaque enfant aborde son quotidien avec ses propre fêlures, ses propres tourments, et derrière, il y a la famille, absente, décomposée ou envahissante, et aussi, parfois, réconfortante, aimante. A l'instar de Plus ou moins..., Les Sales Gosses est une oeuvre drôle et emportée, qui décrypte avec humour et finesse les relations humaines dans ce qu'elles ont de plus délicat mais aussi de plus compliqué.
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C'est avec un plaisir jouissif que l'on découvre la comédie sentimentale à laquelle se livrent les personnages de Plus ou moins... Le Printemps: Marie l'ingénue, Véra l'experte, Joao le tombeur ou Josie le travesti, autant de figures attachantes dont la vie affective se croise et se décroise tout au long de cet ouvrage frais, drôle et provocant. Sans vulgarité mais avec un rentre-dedans salvateur et des dialogues qui claquent, Peggy Adam parle sans détour et avec un enthousiasme communicatif d'amour et de sexe, tout en dressant en filigrane un constat mordant sur le statut de la femme dans notre bonne vieille société occidentale...
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C'est avec beaucoup de plaisir et même une certaine émotion que l'on retrouve Véra, Marie, Célestino, Sylvie et les autres dans Plus ou Moins... L'Hiver, quatrième et dernier volume de cette « série » initiée il y a plus de dix ans !
Et malgré les années qui séparent ce volume du précédent, dès les premières pages, les premières cases, les premières bulles, la magie opère et les retrouvailles se font tout naturellement.
Les situations concoctées par l'auteure n'ont rien perdu de leur mordant, à l'image de ces premières pages où deux vieilles nourrissent les pigeons à la strychnine.
Le virage vers le fantastique amorcé dans Plus ou moins... L'Automne devient ici plus évident, comme le sort de Véra, laissée mal en point, le confirmera. Marie, toujours en Guadeloupe, se retrouvera elle aussi confrontée à des événements étranges liés à certaines croyances locales... Zigzaguant perpétuellement dans son récit entre drame et comédie, Peggy Adam questionne avec toujours autant de pertinence la place de la femme dans notre société en ce début de XXIe siècle, et plus précisément les limites de sa liberté et la violence qui régit souvent son rapport au monde. On vous le promet : les lecteurs patients de Peggy Adam ne seront pas déçus !
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depuis 1993, plus de 600 femmes ont disparu et plus de 400 ont été assassinées à ciudad juarez, ville mexicaine frontalière des etats-unis.
victimes de tueurs inconnus ou de violence conjugale. ciudad juarez est ainsi devenue un triste symbole de la maltraitance des femmes dans le monde. a l'heure actuelle, la plupart de ces crimes restent irrésolus. c'est dans ce cadre véridique que peggy adam a imaginé luchadoras.
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Où l'on découvrira que plage, soleil et farniente ne sont pas synonymes de bonheur
où l'on observera Josie, sortie de son opération, revenir sur son passé
où l'on compatira avec Marie, tourmentée par sa grossesse
où l'on assistera, impuissant, à une expérience traumatisante vécue par Véra
où l'on rencontrera Tom et ses mauvaises blagues, Célestino et ses tatouages, et surtout Léon et son crabe
où l'on s'apercevra que derrière la comédie c'est le drame qui se cache
où l'on confirmera aux lecteurs que Peggy Adam est une auteure avec laquelle il faudra désormais compter
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L'automne, c'est la période où l'on se remet de ses émotions estivales. C'est aussi le temps pour fêter les morts - du Mexique à la Guadeloupe, en passant par la France...On y verra Marie et Josie opérer un retour aux s ources plein de surprises, pendant que Vera devra faire face aux fantômes du passé... Alors que Le Printemps et L'Eté fleuraient bon le vécu, L'Automne prend un tour plus fantastique en plo ngeant allégrement dans l'étrange et en faisant la part belle à l'onirisme. Mais Peggy Adam n'oublie pas pour autant la réalité, et les relations homme-femme (et leurs variantes) restent au coeur de ses préoccupations. On verra également un peu mieux quels fils lient certains de ces personnages à ceux de Luchadoras...
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Véra, Marie, Josie, Celestino et les autres... Sur plus de 300 pages, Peggy Adam s'est amusée pendant plus de dix ans avec toute une foule de personnages, jouant les démiurges manipulatrices et faisant subir le pire comme le meilleur à ses créations ; si les prémices de Plus ou moins... nous emmène dans un territoire qui interroge la place de la femme dans notre société, et surtout la violence qui l'entoure, cette série atypique va également fleurter avec le fantastique, en allant titiller les mythes et légendes de cultures lointaines et réveillant démons, goules et autres zombies.
Féministe, Plus ou moins... l'est assurément, mais sans dogme ni oeillère ; autobiographique, sans doute un peu aussi, mais surtout drôle, provocant, et incroyablement attachant. Coffret limité à 200 exemplaires !
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Dans un futur proche, quelque part en Suisse. Une maladie décime l'homme inexorablement. D'abord des taches apparaissent, et puis bientôt, sans espoir de guérison, c'est la fin. Les villes sont quadrillées, les sorties et déplacements réglementés. Suite à un drame encore frais, Marc, pour fuir un quotidien étouffant, décide de partir à la montagne, dans le vain espoir d'y trouver un peu de tranquillité, pour faire le point. Il sera vite rejoint, contre sa volonté, par Emma, avec laquelle il partage un lourd secret. Et c'est là, en haut des cimes, au milieu des arbres et d'une nature préservée mais de plus en plus inquiétante, que la vérité, sordide, va éclater.
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Plus ou moins... ; Tome 1 à Tome 3 ; coffret
Peggy Adam
- Atrabile
- Flegme
- 19 Septembre 2016
- 9782889230495
Les trois premiers tomes de Plus ou Moins... de Peggy Adam accompagnés d'un ex-libris exclusif de l'auteur.
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Rajeev, 8 ans, vit dans le Gujarat, une région d'Inde très pauvre qui subit une terrible sécheresse. Porteur de briques, le garçon gagne à peine de quoi se nourrir. Un jour il découvre dans la glaise un scarabée vert, dont on dit qu'il trouve l'eau sous terre. Après avoir résisté à des grands qui voulaient s'en emparer, Rajeev sauve son trésor et parvient à le nourrir. Une fois éclos, les petits du scarabée permettront-ils à Rajeev de rendre la prospérité à son village, et la joie de vivre à ses amis?
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Ribambelle ; CE1 ; le scarabée magique
Michel Girin, Peggy Adam
- Hatier
- 18 Juillet 2018
- 9782401049376
Méthode de lecture CP, CE1 et CE2, à partir d'albums de littérature de jeunesse, conforme au nouveau programme 2016.
- Apprendre à lire en construisant en synergie le sens et le code - Construire le code à travers 2 démarches : l'analyse et la synthèse - Construire le sens à partir d'albums de littérature de jeunesse - Mettre en synergie lecture et écriture - En CE2, une entraînement à la lecture fluide et à l'accent mis sur les stratégies pour comprendre un texte Des ressources gratuites sur www.ribambelle-hatier.com -
Alors que Fleur de Printemps découvre l'art délicat de la calligraphie, Lao Sheng lui raconte une vieille légende : celle de Zhang, un jeune peintre poursuivi par les gardes royaux, qui se réfugie au fin fond de la forêt chez un vieil ermite. Trois années durant, Zhang apprend auprès de maître Lin tous les secrets de la soie, sa fabrication et son usage à la peinture. Ses progrès sont extraordinaires : en plus d'être belles, les toiles de Zhang ont le pouvoir d'être vivantes. Mais la puissance de son art attise la cupidité des hommes. Zhang doit sans cesse fuir...
Une fable pleine de sagesse sur l'art de savoir regarder et apprécier la beauté du monde.
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Li, le jeune archer du roi de Chine
Pascal Vatinel, Peggy Adam
- Actes Sud Jeunesse
- 8 Octobre 2011
- 9782330000417
Lao Sheng raconte à Fleur de Printemps une nouvelle légende. Li était le fils du capitaine de la garde royale mais, d'un tempérament rêveur, il n'avait aucun goût pour l'art militaire. Excellent au tir à l'arc, le garçon a un jour l'honneur de participer à une partie de chasse royale sauf qu'au moment de tirer, il choisit d'épargner un bel oiseau. C'est alors que l'oiseau se met à lui parler.
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Alors qu'il approchait de la tanière du monstre, Bao marqua une pause.
La bête était là, signalant sa présence par de gros rugissements et des jets de flamme et de fumée. Bao, pour se rassurer, serrait très fort son épée contre lui. De toute façon, il était bien décidé à en finir avec ce féroce dragon...
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Les garçons se cachent pour pleurer
Elisabeth Brami, Peggy Adam
- Actes Sud Jeunesse
- Les Premiers Romans ; Cadet
- 1 Octobre 2008
- 9782742778058
Se cacher pour pleurer ? ce n'est pas forcé, je sais.
Ce n'est pas honteux de pleurer, et ce n'est pas parce qu'on est un garçon qu'on n'a pas le droit. c'est magie la première qui m'a dit qu'un homme qui pleure, c'est beau. que ce soit un petit garçon ou une grande personne. ça prouve qu'il a des sentiments, qu'il n'est pas un crétin sans coeur, un robot-macho qui roule des mécaniques.
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