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Stefano Benni
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Pour sauver un vieil homme qui s'est jeté à l'eau, un promeneur plonge et découvre que le vieillard nage tout simplement vers un bar au fond de la mer ! Il l'accompagne et va vivre là une bien étrange nuit, car les clients de ce bar branché sur les hautes ondes de l'imaginaire se révèlent des conteurs comme on rêve d'en rencontrer. Qui parodie quoi (ou qui) ? Au lecteur de jouer le jeu et d'entrer dans ce labyrinthe de pastiches où se mêlent savoureusement humour et littérature.
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Quinze ans, quelques kilos en trop et un coeur gros comme ça, voici Margherita Dolcevita, dans une fable écologique moderne pleine de verve et d'humour. Quinze ans, quelques kilos en trop et un (grand) coeur qui bat sur un rythme atypique, voici Margherita Dolcevita. Un père bricoleur acharné, une mère qui fume des cigarettes virtuelles, deux frères, l'un fana de foot, l'autre de mathématiques, un grand-père qui avale des yaourts périmés pour se mithridatiser et un chien indéfinissable, Roupillon : c'est la famille de Margherita, habitant un dernier reste de campagne, aux portes d'une petite ville comme tant d'autres. Quant à Margherita, elle écrit des poèmes et dialogue avec la Petite Fille de poussière, un fantôme qui hante une maison frappée, il y a longtemps, par un bombardement. Mais un jour apparaît, juste en face, un énorme Cube noir et menaçant. Il s'agit de la maison des nouveaux voisins, les Del Bene, image d'une modernité maléfique qui fait voler en éclats la vie paisible de l'adolescente. Seul Angelo, leur fils aîné, un beau «vampire blond», tente de se soustraire à la vie hypocrite de ses parents. Jusqu'au bout, Margherita, qui a découvert les activités louches des Del Bene, se battra pour sa «miette de justice», avec son humour, son intelligence et son refus des stéréotypes, qui font d'elle une sorte de Zazie italienne. Dans un roman polyphonique, mêlant l'humour, la poésie et les codes du roman policier, Stefano Benni nous offre une fable moderne, qui a remporté un immense succès dans de très nombreux pays.
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En vingt-trois nouvelles désopilantes, Stefano Benni revisite l'univers si singulier des bars. Que sont-ils devenus, en cette fin de millénaire ? L'auteur observe leurs transformations et celles de leurs clients, se moque des moeurs qui y règnent, fait défiler les personnages insolites qui les hantent - vieilles dames spécialistes en ragot médical, drogué du téléphone portable, grand-père qui sabote un jeu vidéo... Et surtout, Benni raconte les histoires qui s'y déroulent ou s'y inventent, comme celle du pêcheur qui parvient à apprendre la langue des poissons pour constater qu'ils sont encore plus vantards que les humains !
Avec cette satire joyeuse, pétillante, imaginative, Stefano Benni a remporté en Italie un immense succès.
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La Dernière Larme, c'est le titre de la chanson qui, dans le dernier texte de ce recueil, réunit de façon éphémère un sniper et sa cible.
C'est aussi la dernière larme que verse Stefano Benni sur notre société à travers vingt-sept nouvelles tantôt désopilantes, tantôt glaçantes, toujours pleines de fantaisie et d'humour. Qu'il dénonce les maux de l'Italie berlusconienne - voyeurisme médiatique, xénophobie, arrogance de l'extrême-droite - ou qu'il stigmatise des travers humains universels, Stefano Benni pratique l'ironie et le mélange constant du réel et du fantastique, tel un Swift contemporain.
Verve, imagination et invention verbale caractérisent cette chronique lucide de l'horreur en forme d'appel à la résistance face aux monstres de la modernité qui nous menacent.
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Au milieu des années 1950, un jeune campagnard italien rencontre sur le chemin de l'école un être fabuleux, un dieu gargantuesque qui lui offre une montre magique permettant de se projeter dans le futur ou de revivre des scènes du passé. Il devient Saltatempo, doté d'un pouvoir qui, associé à sa rage candide, lui joue parfois des tours. Cela ne l'empêche pas de grandir au milieu des enfants de son âge, partageant avec eux fêtes et matches de foot, avant de partir pour la ville et de vivre des expériences qui feront de lui un homme : sa première manifestation, ses émois amoureux et erotiques, son voyage à Paris en mai 68, son expérience du journalisme... tandis que dans son village natal la spéculation immobilière fait des ravages.
Mêlant chronique de la vie d'un rebelle et fantaisie poétique, ce roman plein de fougue et de tendresse a enchanté un grand nombre de lecteurs à travers l'Europe.
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Ulysse, auteur en mal d'inspiration, travaille dans une petite maison d'édition du nom de forge qui, face à une concurrence de plus en plus déchaînée, est menacée de perdre son âme.
Frappé par des accès de sommeil impromptus et poursuivi, jusque dans ses rêves, par les auteurs des manuscrits qu'il doit lire, il se réfugie dans son amour pour pilar-pénélope, mais cède également volontiers aux avances de sirènes tel-les que circé, secrétaire du directeur de la maison d'édition. un beau jour ulysse reçoit un étrange courriel provenant d'un certain achille, qui souhaiterait lui parler.
Intrigué, il accepte et découvre, au fin fond d'un palais bourgeois, un jeune homme cloué à vie dans un fauteuil roulant. une amitié hors du commun naît entre eux, qui bouleversera leurs existences. virtuose dans l'art de jongler avec des situations désopilantes, stefano benni, grâce à sa langue inventive et moqueuse, crée un univers à la fois fantastique et étonnamment familier.
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Dans ce conte de Noël à l'envers, Stefano Benni dénonce la grande escroquerie des médicaments qui rendent gâteux, euphorique et surtout insomniaque. Un texte rageur et mélancolique, entre le pamphlet et l'allégorie.
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Et si les «monstres» d'aujourd'hui, nous suggère Stefano Benni dans ce recueil de nouvelles, ne ressemblaient en rien à ceux des légendes ? Son Dracula est victime d'un redoutable inspecteur des impôts, le doux M. Zéphyr voit son identité niée par la rébellion inexplicable de tous les distributeurs bancaires. Déclinant les multiples visages de la peur, l'auteur pointe les effets dévastateurs des technologies dites avancées, qui transforment de charmantes lolitas en véritables érynies, mais il revisite aussi, en les détournant, les contes pour enfants comme Hänsel et Gretel, ou rend hommage à son maître, Edgar Poe. Qu'il nous convie à une enquête policière menée dans le monde des chats pour démasquer un tueur en série ou qu'il parodie les films d'horreur, Benni nous entraîne dans d'infinies variations autour d'un thème qui nous fascine depuis toujours, peut-être parce que ce sont nos propres «monstruosités» - la lâcheté, l'égoïsme - qu'il reflète ou parce que, comme le dit le narrateur dans L'Histoire de la sorcière Charlotte, avoir peur est un sentiment profondément ambivalent, à la fois terrible et délicieux...
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La Grammatica Di Dio. Storie Di Solitudine E Allegria
Stefano Benni
- Feltrinelli
- 1 Septembre 2013
- 9788807883132
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Quinze ans, quelques kilos en trop et un (grand) coeur qui bat sur un rythme atypique, voici Margherita Dolcevita, la nouvelle héroïne de Stefano Benni.
Un père bricoleur acharné, une mère qui fume des cigarettes virtuelles, deux frères, l'un fana de foot, l'autre de mathématiques, un grand-père qui avale des yaourts périmés pour se mithridatiser, et un chien indéfinissable, Roupillon : c'est la famille de Margherita, habitant un dernier reste de campagne, aux portes d'une petite ville comme tant d'autres. Quant à Margherita, elle écrit des poèmes et dialogue avec la Petite Fille de poussière, un fanôme qui hante une maison frappé et, il y a longtemps, par un bombardement.
Mais un jour apparaît, juste en face, un énorme Cube noir et menaçant. Il s'agit des nouveaux voisins, les Del Bene, image d'une "modernité" maléfique qui fait voler en éclats la vie paisible de l'adolescente. Seul Angelo, leur fils aîné, un beau "vampire blond", tente de se soustraire à la vie hypocrite de ses parents.
Jusqu'au bout, Margherita, qui a découvert les activités louches des Del Bene, se battra pour "notre miette de justice", avec son humour, avec son intelligence et son refus des stéréotypes, qui font d'elle une sorte de Zazie italienne.
Dans un roman polyphonique, mêlant l'humour, la poésie et les codes du roman policier, Stefano Benni nous offre une fable moderne, qui a déjà remporté un immense succès dans de très nombreux pays.
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Pain et tempête
Marguerite Pozzoli
- Actes Sud
- Romans, Nouvelles, Recits
- 26 Février 2011
- 9782742796434
Sous l'impulsion d'un maire réformateur qui veut «changer le changement», le village de Montelfo est promis aux pelleteuses pour un «désenclavage» pour le moins agressif. Les habitués du Bar Sport tiennent conseil pour résister au mieux à cet opportunisme capitaliste. Dans la lignée de Bar 2000 et du Bar sous la mer, Benni nous fait entrer dans une joyeuse sarabande où l'humour et l'imagination narguent un pouvoir cynique et médiocre. L'aube se lève sur Montelfo, le Village du Bon Vent, qui ne ressemble plus à son nom depuis que le climat est empoisonné. Grand-père Sorcier se rend au Bar Sport, tenu par Trincon le Noir, afin d'y retrouver sa joyeuse bande d'amis qui forme le microcosme très farfelu de ce village. Ordre du jour : un débat animé sur la meilleure manière de résister à l'invasion annoncée des pelleteuses chargées de détruire le bois tout proche, en vue d'un projet immobilier. Car Velluti, le maire réformateur qui veut «changer le changement» s'est juré de faire de Montelfo une excroissance de la ville, en jouant la carte de la spéculation immobilière. Le Bar Sport lui même sera englobé dans un «complexe polyfonctionnel polyvalent avec hypermarché à usage d'habitation, de commerce et de recyclage monétaire» Une voie rapide complètera cette opération destinée à «désenclaver» Montelfo. Guidés par Grand-père Sorcier et son vieux complice Archives, nos antihéros parviendront-ils à sauver leur village de l'opportunisme capitaliste ? Pour lutter contre l'uniformisation, le mieux est de se livrer à un concours d'imagination. Dans la lignée du Bar sous la mer et de Bar 2000, Benni nous entraîne dans une sarabande qui signe le triomphe de l'humour. Nous apprenons ainsi comment Sophronie, avec sa cuisine végétarienne, a défié l'inquiétant carnassier Raspoutine, comment le Bienheureux Incliné, héros de la Résistance, est devenu un saint après un match de ping-pong mémorable avec le Diable ; nous découvrons l'histoire d'amour du garde forestier Grandocca pour un transistor, les prouesses de Fen le Phénomène, «le chien le plus intelligent du monde» Nous assistons même à une incroyable partie de cartes sans cartes, uniquement jouée à coups de mimiques.Après un détour par la mélancolie avec La Grammaire de Dieu, Stefano Benni revient donc à son registre de prédilection : la satire et surtout l'humour. Allié à la fantaisie et au pouvoir de l'imagination, c'est le cocktail qui donne leur force à ses personnages habitués à combattre : car depuis toujours, ils se sont nourris «de pain et de tempête».
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Des histoires.
Des histoires hilarantes, tristes, mélancoliques, amères ou poétiques, qui nous parlent d'humains, d'animaux, de diablotins ou de pauvres diables, de sorcières ou de moines muets, de chefs d'entreprise arrogants ou de chauffeurs de poids lourd abandonnés par leur bien-aimée. stefano henni décline sur tous les tons la solitude dans notre société de "communication" triomphante. et il le fait avec un talent de conteur hors pair, entraînant même dans cette sarabande l'arioste, andersen ou encore lewis carroll.
Car comme l'a dit un philosophe grec : "parmi les dieux que les hommes inventèrent, le plus généreux est celui qui, en unissant plusieurs solitudes, en fait un jour d'allégresse. " le henni de cette très humaine "grammaire de dieu" n'a pas renoncé à ses thèmes de prédilection, mais la variété de sa palette, l'universalité de ses thèmes et la qualité de son écriture le placent clans la lignée de buzzati et de calvino.
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Bienvenue dans un monde oú la mondialisation a imposé ses lois ! a la tête de l'empire, le président john morton max s'ennuie, entouré de gardes du corps et sévèrement cornaqué par quatre généraux qui règnent sur une planète déchirée par une multitude de conflits armés savamment entretenus.
Seule une petite île peuplée d'esprits malicieux a su résister à l'empire. bouillonnant de fantaisie et de colère, ils défendent ce qui ne se compte pas, ne s'achète pas, ne se négocie pas et qui ne peut même pas être vu à la télévision. ils mettront en oeuvre tous leurs sortilèges pour saboter le mégashow médiatique organisé par l'empire afin de gagner les jeunes à leur cause. sous la plume de stefano benni, le genre de la satire et du conte ressuscite pour constituer une arme redoutable face aux maux et aux contradictions de la société.
Cependant, la critique caustique n'est pas son seul registre, l'esprit poétique et l'originalité de ses intrigues lui permettent d'échapper à tout schématisme et lui donnent une véritable voix d'écrivain.
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une sombre prophétie pèse sur la gladonie, pays riche et corrompu, gouverné très médiatiquement par l'egoarque mussolardi.
trois gamins courageux - la compagnie des célestins - parviennent à s'enfuir de l'orphelinat des cruels zopilotes. leur but : participer au championnat mondial de foot de rue, sport ultrasecret et ultrarebelle, le plus noble et le plus indomptable du monde, antithèse du foot mercantile, qui doit justement se dérouler, cette année-là, en gladonie. d'autres équipes, venues du monde entier par les moyens les plus loufoques, les rejoindront, alors que le pouvoir et les médias, incarnés par deux journalistes sans scrupules, les pourchassent.
mais il faut compter avec le grand bâtard, " l'étranger qui hante le seuil entre le jour et la nuit, [. ] protecteur de tous les orphelins du monde, bouddha des errants, comète des ruelles ". féroce satire de moeurs, utopie poétique, la
compagnie des célestins, qui a inspiré le dessin
animé foot 2 rue, est une oeuvre éblouissante, servie par une langue inventive qui fait feu de tout
bois et nous emporte dans une véritable babel de l'imagination.
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Essayant d'échapper à la chaleur du désert, une souris s'introduit dans un centre de commande nucléaire et appuie par inadvertance sur le bouton rouge. Et c'est ainsi que la Troisième Guerre mondiale a commencé ; trois de plus allaient suivre...
2157. Dans un futur post-apocalyptique, les trois principales nations terrestres envoient des expéditions pour trouver une planète identique à la Terre, qui se meurt, épuisée par les guerres. Au même moment, des fouilles sont entreprises sur un site Inca, à la recherche du " coeur de la Terre ", une mystérieuse et hypothétique source d'énergie...
A la fois roman de science fiction, récit d'aventure picaresque et farce poétique, Terra ! s'inscrit sans peine dans la droite lignée des meilleurs textes d'un Kurt Vonnegut ou d'un Jonathan Swift.
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" et voici un panoramique sur la capitale, ses rues et ses édifices illuminés.
Au vingt-sixième étage du dortoir gratte-smog hd, oú la lumière est éteinte, habitent les parents et la sueur d'hélianthe. ils ont mal répondu au sondage télévisé quotidien, leur vote s'est retrouvé dans les 32 % et, faute d'avoir deviné la réponse majoritaire, ils seront privés de lumière, de chauffage et de télévision jusqu'à demain matin. " (extrait) a travers la vie quotidienne des habitants de tristalia, stefano benni semble d'abord nous promettre une satire fameusement pessimiste de notre société.
Et puis son roman prend la tournure d'un fabuleux voyage. de planète en planète, au coeur des mondes altéréens, ses héros rivalisent dans la quête d'un élixir aussi essentiel à la guérison d'hélianthe qu'au salut d'un monde dévoyé par l'argent et la manipulation informative. c'est bel et bien à la résistance que nous invite ce maître italien de la fantaisie langagière. une résistance en forme d'éclat de rire, de lucidité et de poésie.
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Edizione speciale. Almeno tre generazioni sono passate per questo libro come si passa da una piazza, da una strada, da un bar, appunto
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Un professeur d'âge mûr, poète et misanthrope, rencontre une jeune femme qui affole son coeur. Un roman où se mêlent légendes, chansons, poèmes, pour faire chanter toutes les couleurs de la palette et nous entraîner dans une valse folle, pleine d'humour et d'espoir.