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Le Musée national de Beyrouth se situe sur la ligne de démarcation qui fut la frontière visible entre Beyrouth-Est et Beyrouth-Ouest tout au long de la guerre civile, laquelle dura quinze ans. Diane Mazloum est une romancière qui aime l'imagination et le passé récent. Elle n'aurait sans doute pas dû se frotter à la matière historique, sédimentée, confetti d'empires disparus, qui veille sous les murs et s'agrippe aux cryptes du seul musée qui fait office de mémoire au Liban. Musée d'une nation ou de l'absence d'une nation ? L'auteure se rend compte, dans cet émouvant récit griffé de vérités, que de Rome à Beyrouth, c'est le passé qui fait le présent, c'est l'ombre des morts qui recouvre l'existence des vivants et l'illumine.
Un récit d'une sensibilité hors norme, d'une extrême finesse. Une écriture à fleur de peau éblouissante. Mohammed Aïssaoui, Le Figaro littéraire.
C'est un chant scriptural où la genèse d'une civilisation, figée en reliques fantômes, renvoie au naufrage des âmes et à l'espoir des aubes. Marc Lambron de l'Académie française, Le Point.
C'est son texte le plus personnel, le plus universel, le plus émouvant. Bernard Babkine, Le Figaro Madame.
En annexes, quatre textes de l'auteure publiés en 2020 après l'explosion à Beyrouth. -
Il etait un piano noir... mémoires interrompus
Barbara
- Le Livre de Poche
- Litterature
- 17 Novembre 1999
- 9782253147305
Barbara Il était un piano noir...
Plus jamais je ne rentrerai en scène.
Je ne chanterai jamais plus...
Sur cet aveu de désespoir de celle qui disait à son public « Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous » s'ouvrent ces Mémoires, que la mort - survenue en novembre 1997 - ne lui laissa pas le temps d'achever.
Nous y rencontrons la petite fille des Batignolles, qu'une enfance vagabonde, sur fond d'Occupation, amènera notamment à Marseille, à Tarbes, à Saint-Marcellin, avant le retour à Paris. Puis la jeune fille qui, bravant la misère et les déceptions, poursuivra obstinément son rêve : chanter, devant un piano noir, jusqu'aux débuts à L'écluse, aux premiers succès, aux tournées...
Témoignage sensible et vrai sur un métier, la chanson, ce livre est aussi et avant tout l'autoportrait d'une femme rebelle, artiste, solitaire malgré l'adulation de ses fans, et qui aura retenu jusqu'au bout quelques aveux déchirants, livrés dans ces pages.
Au-delà de ce qu'elle dit et de ce qu'elle tait ici de sa vie, c'est cela que l'on retient, cette voix qui, à nouveau, offre et dérobe ses mystères et ses sortilèges.
Anne-Marie Paquotte, Télérama.
Voici une femme qui était - qui est - « belle à l'intérieur ».
Josyane Savigneau, Le Monde.
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L'intranquille ; autoportrait d'un fils, d'un peintre, d'un fou
Gérard Garouste, Judith Perrignon
- Le Livre de Poche
- Ldp Litterature & Documents
- 5 Octobre 2011
- 9782253156741
Je suis le fils d'un salopard qui m'aimait. Mon père était un marchand de meubles qui récupéra les biens des juifs déportés. Mot par mot, il m'a fallu démonter cette grande duperie que fut mon éducation. A vingt-huit ans, j'ai connu une première crise de délire, puis d'autres. Je fais des séjours réguliers en hôpital psychiatrique. Pas sûr que tout cela ait un rapport, mais l'enfance et la folie sont à mes trousses. Longtemps je n'ai été qu'une somme de questions. Aujourd'hui, j'ai soixante-trois ans, je ne suis pas un sage, je ne suis pas guéri, je suis peintre. Et je crois pouvoir transmettre ce que j'ai compris. G . G.Un livre qui a la puissance d'un roman, traversé par l'antisémitisme, les secrets de famille, l'art, la folie et l'amour. Un autoportrait bouleversant.La voix est juste, la langue magnifique, le livre renversant. Olivia de Lamberterie, Elle.
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Yves Saint Laurent
Laurence Benaïm
- Le Livre de Poche
- Ldp Litterature & Documents
- 1 Mars 1995
- 9782253137092
Le 7 janvier 2002, alors qu'il fête les quarante ans de sa maison, Yves Saint Laurent fait ses adieux à la haute couture. La nouvelle choque le monde entier et révèle la force et la fragilité de l'homme que Mishima appelait « l'enfant aux nerfs d'acier ». Ce livre - la première biographie du couturier - raconte l'ascension du jeune garçon qui, né en 1936 à Oran, rêvait de faire des robes pour un monde qui n'existait plus et s'écriait à l'âge de treize ans : « Un jour, j'aurai mon nom gravé en lettres de feu sur les Champs-Elysées. » C'est l'itinéraire d'un peintre de la vie moderne, oeil à vif, traversant les époques pour en habiller l'ambiguïté dans un parfum de luxe, de vertiges et de décadence. Yves Saint Laurent meurt le 1er juin 2008. Plus que le roman de la mode de 1958 à nos jours, il s'agit ici d'un hommage au métier où brillent les derniers feux d'un certain art de vivre.
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Helena Rubinstein ; la femme qui a inventé la beauté
Michèle Fitoussi
- Le Livre de Poche
- Ldp Litterature & Documents
- 8 Février 2012
- 9782253163077
Avant d'incarner une marque de cosmétiques, Helena Rubinstein eut un destin. Et quel destin, quelle incroyable aventure ! On connaissait la milliardaire couverte de bijoux peinte par Dali ou Picasso, l'impératrice de la beauté, mais que savait-on que cette «Hearst à l'échelle féminine»? Née en 1872 dans le quartier juif de Cracovie, aînée d'une famille de huit filles, Helena sut dire non aux conventions. Elle resta libre et imposa sa vision. De l'Australie, où elle s'exila à l'âge de 24 ans, à New York où elle mourut princesse cosmopolite à 93 ans, la vie d'Helena Rubinstein fut un roman. Un roman où se croisent tous les talents de l'époque, de Poiret à Chanel en passant par Louise de Vilmorin, une saga éblouissante, faite de krachs boursiers et de chagrins d'amour, de drames conjugaux et de diamants croqués.
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Frida Kahlo ; la beauté terrible
Gérard de Cortanze
- Le Livre de Poche
- Ldp Litterature & Documents
- 21 Août 2013
- 9782253176756
Septembre 1925, une jeune Mexicaine voit l'autobus dans lequel elle a pris place percuté par un tramway. La colonne vertébrale brisée, elle mettra deux ans avant de remarcher et épouse en 1929 Diego Rivera, le célèbre peintre muraliste. Portée par ses engagements politiques et ses amours exaltées, mais toujours torturée par la douleur physique, elle construit à son tour une oeuvre picturale puissante et singulière. Recommandant de ne pas fuir la laideur pour y voir au contraire la naissance d'une « beauté terrible », elle invente une autre réalité. Elle s'appelle Frida Kahlo. Ce livre est son histoire.Elle connaîtra les bonheurs fous et les malheurs immenses, l'envie d'en découdre dans un milieu d'hommes dont le paternalisme est l'exacte définition du mépris. Donnant des oeuvres violentes et sublimes, brûlant sa vie et ses amours des deux sexes, Frida jettera jusqu'au bout une lumière intense qui parvient jusqu'à nous dans ce livre. F. G., Marie Claire.
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Faire connaître aux Américains le jazz de Paris : c'est le défi que releva Boris Vian en 1948, à la demande d'une radio new-yorkaise. En deux ans et quarante-cinq émissions, dont malheureusement aucun enregistrement n'a été conservé, il allait populariser outre-Atlantique Alix Combelle, Claude Luter, Claude Bolling, Aimé Barelli, Django Reinhardt et bien d'autres... Ainsi que des morceaux enregistrés avec des musiciens français par des stars comme Bill Coleman ou Sidney Bechet...
Dans un anglais personnel et souvent fantaisiste (la traduction juxtaposée ne doit pas détourner de se plonger dans l'original), il s'amuse et nous amuse, avec les cônnaissances et l'esprit critique d'un véritable militant du jazz.
Témoignage d'une des rares expériences de Vian dans le domaine radiophonique, ces causeries forment le complément indispensable de ses Chroniques de jazz.
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« Je ne dépends de rien ni de personne. Je préfère vivre à mon gré et selon ce qui se présente que dans la peur de perdre une place. Il n'y a pas de place à prendre, de toute façon, il n'y a que des chemins à suivre. Des voyages que l'on fait grâce à des regards différents. Je ne vais pas aller chercher le client. Je n'ai pas à plaire. À personne. C'est ma liberté. Je ne fais rien pour paraître gentil et sympathique. Je vis, tout simplement. Les gens peuvent être déçus par moi, me perdre, me retrouver, accepter ou non ma diversité, je refuse de me mutiler. Chacun de nous est un monde et je ne veux pas laisser dans l'ombre une moitié de mon monde. Je préfère vivre ma lumière et mon obscurité. C'est ça mon équilibre. »
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La grande anthologie de la chanson francaise
Pierre Saka
- Le Livre de Poche
- Litterature
- 24 Octobre 2001
- 9782253130277
Pierre Saka La Grande Anthologie de la chanson française Longtemps reléguée au rang des genres mineurs, souvent de provenance anonyme, la chanson a pris dans notre vie, au cours du xxe siècle, une importance croissante.
Portée par le phonographe, la radio, l'image, aujourd'hui le CD et le baladeur, elle a su dire nos émotions, nos amours, nos colères, nos violences, nos bonheurs, au point de supplanter, peut-être, la poésie écrite. De grands auteurs- compositeurs ou interprètes se sont imposés à l'égal des écrivains, des comédiens ou des peintres.
Des années 1800 à nos jours, voici la première grande anthologie de la chanson française : quelque huit cents chansons, dues à deux cents auteurs, de Béranger à Obispo, de Bruant à Cabrel, en passant par ces «grands classiques» que sont devenus Charles Trenet ou Eddy Mitchell, Aznavour, Gainsbourg ou Michel Jonasz, sans oublier les voix les plus prometteuses des «rapeurs» de la jeune génération.
Parolier à succès, et l'un des animateurs de la célèbre émission de France Inter L'Oreille en coin, Pierre Saka est aussi un historien de la chanson ; il a déjà rassemblé dans Le Livre de Poche les oeuvres de Trenet, Piaf, Aznavour, Renaud, etc.
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Ce genre de choses
Jean Rochefort
- Le Livre de Poche
- Ldp Litterature & Documents
- 8 Octobre 2014
- 9782253099710
Longtemps j'ai joué avec les mots des autres. J'ai voulu jouer avec les miens et puis, tardivement, j'ai constaté que mes mots les uns derrière les autres racontaient des histoires. Alors pourquoi pas ? J. F.
Un recueil de souvenirs truculents, d'anecdotes délicieusement contées, de réflexions délicatement nostalgiques, d'hommages véritablement sincères ; un pêle-mêle de vie dans lequel il est davantage question des autres que de lui. Sandrine Blanchard, Le Monde.
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Kenneth Clark
Léonard de Vinci
Considéré comme un « classique » par les historiens d'art, cet ouvrage fut publié dans sa première mouture il y a près de quarante ans en France. Si, depuis, d'autres points de vue ont été développés à propos de Léonard de Vinci, il n'en demeure pas moins que le texte de Kenneth Clark - qui fut considéré comme le Ruskin du xxe siècle - a conservé tout son intérêt.
Avec une passion communicative, Kenneth Clark présente la vie et l'oeuvre de Léonard de Vinci selon une approche chronologique, de ses débuts dans l'atelier de Verrocchio à ses dernières années en France. Il s'attache au génie pictural de Léonard plus qu'à ses recherches scientifiques et décrypte de façon lumineuse, même pour le profane, l'apport unique de Vinci dans l'histoire de l'art mondial.
L'ouvrage contient 130 illustrations in-texte en noir et blanc, une chronologie et une bibliographie.
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Sybille croit aux histoires qui finissent bien. Elle a beau savoir de quelle manière est morte Jeanne d'Arc, quand elle regarde un des films qui lui ont été consacrés, Sybille ne peut s'empêcher d'espérer qu'un pompier vienne la tirer d'affaire. Alors comment imaginer que la réalisation de son propre long métrage va virer au film catastrophe ? Producteurs qui écrivent les scénarios, actrices qui entrent en résistance, agents hystériques, financiers qui ne financent pas. Mais tout va s'arranger, c'est certain. Son enthousiasme aveugle lui donne des ailes. Celles du pigeon que l'on plume ou celles du dindon de la farce ?
« Calamity Testud a dégainé un stylo de gros calibre pour flinguer la grande famille du cinéma.
On en apprend beaucoup sur ce milieu opaque où il faut savoir traverser bien des cauchemars pour pouvoir offrir du rêve aux gens. » Alain Spira, Paris Match.
« Un pavé dans la mare du cinéma. » Didier Jacob, Le Nouvel Observateur.
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ça s'est fait comme ça
Gérard Depardieu
- Le Livre de Poche
- Ldp Litterature & Documents
- 9 Mars 2016
- 9782253185833
« Ma grand-mère habitait en bout de piste à Orly, elle était dame pipi à Orly où je passais mes vacances quand j'étais gamin. Dans les chiottes d'Orly - j'adorais ça : " Départ à destination de Rio de Janeiro... " Putain, ils s'en vont à Rio ! Et je courais voir. Je voyais toutes les villes du monde défiler : Saigon, Addis-Abeba, Buenos Aires... Moi, j'étais dans les chiottes. Elle, elle nettoyait les chiottes, elle travaillait pour une boîte qui s'appelait L'Alsacienne. Ma grand-mère se rasait, j'étais toujours fasciné. Elle avait un Gillette double lame et elle se rasait. Quand je l'embrassais, je lui disais : "Tu piques encore, Mémé ! - Je me raserai demain, t'en fais pas..." »
Une vie de funambule courant au-dessus de ses précipices intimes. Le portrait d'un joueur qui ne triche pas. Christophe Ono-Dit-Biot, Le Point.
Un livre de souvenirs si crus qu'il en est bouleversant. Catherine Schwaab, Paris Match. -
Derrière la ziziqueDe 1953 à 1959, comme journaliste de jazz ou dans le cadre de ses fonctions artistiques dans l'industrie du disque, Boris Vian a écrit ou traduit - de l'américain ou de langues imaginaires - près de 150 textes qui ont été publiés au dos de pochettes de disques de pointures telles que Louis Armstrong, Duke Ellington, Miles Davis, Screamin' Jay Hawkins, mais aussi Raymond Devos, Édith Piaf, Zizi Jeanmaire et ses amis et complices Henri Salvador et Magali Noël. Si certains de ces textes sont relativement conventionnels, ils ont au moins du style et ils reflètent à merveille la passion joyeuse de leur auteur pour la musique et les variétés, et son respect pour le public. Mais il y a surtout ses textes où il est en totale rupture avec les normes du genre et ses impératifs commerciaux. Ironiques, burlesques, insolents, fous d'imagination, ils se lisent comme de courts chapitres d'un roman, qu'entre Vercoquin et le plancton et L'Ecume des jours, Boris Vian n'aurait pas eu le temps d'écrire, des passages oubliés d'En avant la zizique ou des Chroniques du Menteur qu'il aurait omis de donner aux Temps Modernes. Leur plus grand attrait est peut-être, avec la jubilation dans laquelle ils nous entraînent, de nous montrer une fois encore que pour Boris Vian, qu'il soit romanesque, poétique, journalistique, épistolaire ou rétrodiscographique, le travail de l'écrivain ne se partage pas. Et que dans la diversité de sa création, jack K. Netty, l'un des vrais faux-auteurs qu'il s'amuse à soi-disant traduire, est juste le frère de jean-Sol Partre.
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Léonard de Vinci
Serge Bramly
- Le Livre de Poche
- Ldp Litterature & Documents
- 15 Mars 1996
- 9782253052586
Capable d'élaborer une théorie générale du monde, solide, puissante, cohérente, Léonard de Vinci fut bien sans doute cet homme universel dont rêva la Renaissance. Le peintre-sculpteur fut aussi musicien, ingénieur, architecte, anatomiste, astronome, mathématicien, metteur en scène, écrivain, géologue... Génie visionnaire, il aurait inventé l'avion, le sous-marin, la bicyclette, le violon. On le qualifia de divin. Il y avait quelque chose d'infiniment troublant, en vérité, dans la multiplicité, l'étendue presque anormale de ses talents et de ses qualités, car l'auteur de La Joconde étonnait d'abord par son charme, son humour, sa force physique et la beauté de ses traits. Et là-dessus, dandy, extravagant. Pour raconter la vie mouvementée de Léonard, Serge Bramly a mené l'enquête ; il a suivi l'artiste à la trace, l'observant dans ses rapports quotidiens avec ses rivaux, ses proches, Botticelli, Michel-Ange, Machiavel... Ainsi se dessine le portrait fascinant d'un homme unique, exemplaire, sur le clair-obscur d'une époque à nulle autre pareille.
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Maintenant, il faudra tout se dire
Castaldi-B
- Le Livre de Poche
- Litterature
- 4 Mai 2005
- 9782253113409
Benjamin Castaldi
« Maintenant, il faudra tout se dire »
« Maintenant, il faudra tout se dire. » Que cachait cette phrase lancée à Benjamin Castaldi par sa mère, Catherine Allégret, quand disparut Simone Signoret ? Longtemps elle l'obséda sans qu'il la comprenne.
C'est qu'avant d'être animateur à la télévision, Benjamin Castaldi a d'abord été le petit-fils de Casque d'or. Il a passé une enfance dorée dans la maison d'Yves Montand, à Autheuil, ignorant les lourds secrets de famille qui l'entouraient. La vie a fait son oeuvre. Le temps est venu. Maintenant, il faut, en effet, tout se dire :
au-delà des jours heureux, l'autre visage de Montand, son mépris des femmes, son attitude envers sa belle-fille, son inconstance à l'égard de Simone.
Au prix d'une douloureuse confrontation avec une vérité si différente du conte de fées longtemps offert aux médias, Benjamin Castaldi se réconcilie avec lui-même et dit enfin son amour pour sa mère.
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Le 30 octobre 1944, un train quitte Theresienstadt, direction Auschwitz. Parmi ceux qui partent ce jour-là et qui finiront gazés, Kurt Gerron et Olga, sa femme. Sur les listes où figurent leurs noms, deux lettres : RU, Rückkehr unerwünscht, Retour indésirable. Gerron, né Gerson, acteur - il a joué notamment dans L'Ange bleu - et cinéaste allemand et juif, a été arrêté et interné en 1940 à Theresienstadt, le camp des célébrités. Juin 1944. Sur ordre de Goebbels, le Obersturmführer SS Rahm lui demande de tourner un film de propagande - Le Führer offre une ville aux Juifs - sur le camp. En échange il lui garantit la vie sauve. Pourquoi Gerron accepte-t-il de tourner ce film ? C'est la question récurrente et le point de départ de ce roman vrai et bouleversant.
« L'auteur donne la parole à Kurt Gerron, dont le nom reste attaché au pire des mensonges, un faux témoignage au service de ses bourreaux. » Evelyne Bloch-Dano, Le Magazine littéraire
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Quitte a avoir un pere, autant qu'il s'appelle gabin
Moncorge-Gabin-F
- Le Livre de Poche
- Litterature
- 6 Octobre 2004
- 9782253109860
Florence Moncorgé-Gabin
Quitte à avoir un père,
autant qu'il s'appelle Gabin.
Ce livre n'est ni une biographie de Gabin ni une autobiographie, mais un merveilleux vagabondage au fil de souvenirs cocasses ou émouvants. Comédien, homme et simplement père, Jean Gabin apparaît ici dans toute sa démesure et aussi toute son humanité bourrue. Misanthrope capable de fraternité, il était aussi un être à l'anxiété dévorante. On retrouve ici son sens de
la réplique, dont nombre auraient pu être signées Audiard, et sa légendaire mauvaise foi dont il usait comme d'un art.
Florence Moncorgé-Gabin dresse aussi, au gré d'anecdotes savoureuses, le portrait de tous ceux qui formaient la famille cinématographique de Gabin - les Ventura, Delon, Brialy, Grangier, Verneuil. - ou de ceux qu'elle croisa lors des tournages auxquels elle a collaboré.
Plus qu'un volume de souvenirs, c'est le film de la vie d'une femme avec des images en noir et blanc. et d'autres en couleurs.
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« Ce que j'apprends de Daniel Cordier, c'est qu'un homme libre trouve naturel que tout le monde le soit. La preuve, il est venu me chercher. Jamais je ne retournerai à l'orphelinat. »
Matricule 764, Citoyen, Bâtard, l'Âme seule, Petit Frère, tous ces noms ont été ceux d'Hervé Vilard, un enfant de l'Assistance publique. De placement en placement, il traverse trois France : celle des paysans, celle des prêtres et celle des résistants.
Sa place, bien sûr, il ne la trouve nulle part. Adolescent en cavale, il s'échappe du Berry pour débarquer dans le Pigalle des années 1960, passe des centres de redressement et du Dépôt à un appartement ultrachic, des bras de Fleur de Pâques aux déjeuners avec Malraux... Un jour, pourtant, il lui faudra surmonter cette vie d'arrachements. Se battre, chanter, avec la peur d'aimer.
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Nadine Trintignant Ma fille, Marie Je t'aime, ma fille chérie. Je t'aime à jamais.
Peut-être parviendrai-je un jour à ne plus être obsédée par les horribles images de la fin de ta vie.
J'arriverai à penser à toi avec douceur, et à te sourire.
Peut-être.
Je ne suis sûre de rien.
N. T.
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Comment voulez-vous que j'oublie... Madeleine et Léo Ferré, 1950-1973
Annie Butor
- Le Livre de Poche
- Ldp Litterature & Documents
- 7 Mai 2014
- 9782253178194
Préface de Benoîte Groult.
Pour la première fois, l´histoire de l´amour fou qui unit durant dix-huit ans Madeleine et Léo Ferré est racontée de l´intérieur, par la fille de Madeleine, qui partagea leur quotidien dès l´âge de cinq ans. Celle pour qui Léo Ferré écrivit "Jolie môme" évoque la misère des débuts, le succès, la gloire et... les dérives. Elle assiste à la création de plus de deux cents chansons, aux rencontres avec André Breton, Aragon, Louise de Vilmorin, le prince Rainier - pour ne citer qu´eux - et partage la passion du couple pour les animaux, des saint-bernard aux oiseaux en passant par les chimpanzés ! Témoin privilégié de cette époque peu connue de la vie de Léo Ferré, Annie Butor réhabilite la mémoire de sa mère et trace un portrait émouvant, mais sans concession, de ces deux êtres exceptionnels.
Un témoignage unique.
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Radiographie
Laurent Ruquier
- Le Livre de Poche
- Ldp Litterature & Documents
- 13 Avril 2016
- 9782253185796
Pudique et discret, Laurent Ruquier s'était, jusqu'à ce jour, très peu dévoilé. Pour la première fois ici, il prend la plume afin de se raconter. Sa passion de la radio en fil conducteur, il revisite son enfance, son incroyable carrière, et revient sur les étapes qui ont construit l'homme de radio et de télévision qu'il est devenu. Premiers pas, rencontres déterminantes, amitiés décisives, succès et échecs, Laurent Ruquier retrace son parcours personnel, multipliant, avec l'humour qu'on lui connaît, les anecdotes plus savoureuses les unes que les autres.
De sa jeunesse dans une famille modeste du Havre jusqu'aux coulisses du monde des médias, le livre intime d'un animateur indépendant, un homme des ondes populaire et sans langue de bois.
Montez le son, ça va commencer...
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Aussi. C'est le champion cycliste Louis Gérardin. Il est marié. Peu importe : Edith est amoureuse. Et une Edith amoureuse, c'est une Edith passionnée. Elle se jette dans les bras de Louis. Une aventure aussi sensuelle que sentimentale commence, qui va durer un an, rythmée par les lettres de la chanteuse.
"Mon adoré." "Je veux que tu sois l'unique." "Ta petite gueule est là près de moi." "Est-il possible d'aimer si fort ?" "Toi ! Toi ! Toi !" Une correspondance destinée à devenir mythique.
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Patrick Dupond Etoile Patrick Dupond entre à l'école de danse de l'Opéra de Paris en 1970 à l'âge de onze ans. Il s'y fait très vite remarquer par ses dons exceptionnels et est engagé dans la compagnie dès 1975. L'année suivante, il remporte à Varna (Bulgarie) la médaille d'or du « meilleur danseur du monde ». Seuls, avant lui, Vladimir Vassiliev et Mikhaïl Barychnikov en avaient été jugés dignes. « Coryphée » en décembre 1976, « sujet » en décembre 1977, « premier danseur » en décembre 1978, il est nommé « étoile » le 30 octobre 1980. Rarement vocation aura été plus impérieuse. Patrick Dupond danse avec instinct, semblant tout inventer sur l'instant. Ses prouesses, qui étonnent, paraissent jaillir de source. Il est invité dans le monde entier par les plus grandes compagnies. Nommé en 1990 directeur de la Danse, il va pendant un peu plus de cinq ans marquer sa volonté de « changer dans la tradition » et se montrer à la fois magnifiquement présent sur scène et efficace à la tête de la plus belle compagnie du monde. Depuis son départ de l'Opéra de Paris, il crée des ballets, danse à l'étranger, fait du cinéma et se propose même d'allier bientôt chanson et danse dans une comédie musicale.
De l'enfant prodige au danseur étoile, Patrick Dupond fait resurgir dans Etoile une foule de souvenirs souvent heureux et lumineux, cruels parfois, mais il nous donne à voir surtout une figure d'homme inspiré et libre.