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Michel Lagarde
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"Posons : "un homme qui fond".
De quoi peut-il être fait ? De glace... Pas une bonne piste, pas cette lois. De cire? C'est mieux. Marion Fayolle esquisse l'homme de cire, c'est un homme bougie, elle dessine une mèche, puis un briquet. Pas idéal, le briquet. Elle refait une allumette. Allumette, allumé, allumeuse, le second personnage du récit vient de naître, il est formidable, ce sera une allumeuse".
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L'histoire de la peintre Suzanne Humbert en bande dessinée
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120 paysages de France a` la gouache, avec textes intercalaires par Franc¸oise Geslin.
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Un mari idéal : comment sauver votre mariage
Jean-Luc Coudray, William Heath Robinson
- Michel Lagarde
- 19 Mai 2022
- 9782916421841
Avec un étonnant sens de l'anticipation, le dessinateur William Heath Robinson, qui avait déjà prévu le confinement un siècle en avance, nous livre maintenant par ses dessins une vision contemporaine du mari idéal exigé aujourd'hui par la modernité. À l'heure où les femmes ont pris en main le destin du monde, les maris n'ont plus une seconde à perdre pour seconder leurs épouses, à la fois cheffes de famille et de la planète. Le texte de Jean-Luc Coudray, très informé de l'inertie masculine à prendre ses responsabilités, déploie un éventail complet et pratique des ruses à disposition des épouses pour éduquer leur mari.
Grâce aux conseils de ce récit et aux solutions présentées par les dessins, le bonheur de la famille deviendra enfin à portée de tous. -
Ce livre est né d'une rencontre. Patrick Marsaud été contacté mi-novembre par l'éditeur Michel Lagarde, qui lui a proposé de réaliser le texte d'un recueil d'illustrations de Jean Lébédeff, dont il avait fait l'acquisition lors d'une vente aux enchères, il y a 4 ans. Jean Lébédeff est considéré comme l'un des plus importants graveurs en bois du siècle dernier. Ces dessins montrent des vues d'un livre " Le Vieux Paris ", que Lébédeff préparait à la fin des années 1930, et qui n'a jamais vu le jour.
Tous les personnages du livre ont existé. Certains se sont effectivement rencontrés. Le reste est né dans l'imagination de l'auteur. Paris est bien sûr au coeur de ce récit. Un Paris de 1936, avec de vieux cafés, d'anciens autobus, des artisans, des immeubles disparus, et les Halles évidemment. " Le Faussaire " comprend 35 illustrations en couleurs de Paris, quelques esquisses tirées d'un carnet préparatoire, et plusieurs autres dessins."
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Le Paris de Maurice Bonnel, 1950-1965
Patrick Marsaud, Maurice Bonnel
- Michel Lagarde
- 17 Mars 2022
- 9782916421810
Ce livre nous permet de découvrir un Paris pas si lointain, qui semble pourtant avoir disparu.
Sur les photos, la ville est présente : sous la forme d'une berge de la Seine, d'un agent de police réglant la circulation, ou d'un ancien cinéma de quartier.
On y croise des vendeuses des quatre-saisons, des livreurs de toutes sortes, des vespasiennes. Mais aussi des façades noircies par les poussières de charbon, des petits métiers qui occupaient encore les coins des rues ou les bouches de métro, des concierges qui balayent la neige.
Maurice Bonnel n'avait jusqu'alors jamais fait l'objet d'une monographie.
Le livre regroupe près de 100 photos, pour la plupart inédites, d'un Paris populaire qui rappellera bien des souvenirs aux plus anciens, et étonnera les moins de 40 ans.
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Le crime de la rue Botzaris
Patrick Marsaud, Nicolas Barral
- Michel Lagarde
- 22 Avril 2022
- 9782916421827
Il y a 129 ans, la presse annonçait la découverte d'un corps démembré, retrouvé près des Buttes-Chaumont dans un immeuble à l'abandon de la rue Botzaris.
L'affaire fit grand bruit, et les journaux de l'époque captivèrent leurs lecteurs par l'évocation quotidienne de nouveaux rebondissements dans la recherche d'un criminel que l'on comparait déjà à un nouveau Jack l'Eventreur.
La police affirma que ce cadavre appartenait à une femme, mais rien ne le prouvait réellement puisque sa tête, son torse, son bassin, et ses mains manquaient, ainsi que ce que l'on appelait à l'époque les « parties passionnelles ».
Les semaines et les mois passèrent ; la victime ne fut jamais identifiée, et le nom de son assassin demeura à jamais inconnu. Officiellement...
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Belleville 1965 : instantanés d'un quartier disparu
Patrick Marsaud, Jean-baptiste de Baudouin
- Michel Lagarde
- 6 Mai 2021
- 9782916421742
En 1965, un peu plus de cent années s'étaient écoulées de- puis le rattachement de Belleville à Paris. Pressentant peut-être les bouleversements à venir, c'est cette année-là qu'un bellevillois a voulu prendre quelques photos de son quartier. Dessinateur industriel, il habitait au 31 du boulevard de la Villette. Sa femme était relieuse dans une imprimerie au numéro 56. Leur fils venait de naître. Sans doute pour marquer l'évènement, Jean-Baptiste de Baudouin (c'est le nom du photographe) fit l'acquisitions de plusieurs pellicules couleurs.
A l'exception de quelques photos de Henri Guérard ou de Willy Ronis, les clichés de Belleville en couleurs étaient extrêmement rares à cette époque. C'est ainsi que Jean-Baptiste de Baudouin, au gré de ses promenades entre Belleville et République, put saisir les premiers immeubles que l'on murait, les ruelles qui allaient disparaitre, et une vie de quartier qui touchait à sa fin. Patrick Marsaud présente depuis quelques années, chaque dimanche sur Facebook, une sélection d'images et de textes inédits autour de l'histoire de Paris.
Cette série d'articles est commentée et partagée par une communauté de passionnés de plus en plus importante, certaines séries de photos ayant connu un grand succès et un partage de plus en plus important. La rencontre entre Patrick Marsaud et l'éditeur Michel Lagarde s'est faite autour des photos de Jean-Baptiste de Baudouin, photographe amateur ayant capté l'atmosphère unique du Belleville des années 1960.
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Survivre chez soi ; l'art du confinement
Jean-Luc Coudray, Isabelle Merlet
- Michel Lagarde
- 21 Janvier 2021
- 9782916421735
William Heath Robinson (1872-1944) est considéré comme l'un des plus grands illustrateurs anglais de la première moitié du 20e siècle. Son oeuvre foisonnante, dans le domaine public depuis 2019, n'a jamais été traduite en France, nous avons adapté l'un de ses chefs d'oeuvre "How to live in a flat" (texte original de KRG Browne) daté de 1937 avec un texte inédit de Jean-Luc Coudray sur les joies du confinement dans un appartement, nous avons confié la mise en couleurs à Isabelle Merlet , l'une des plus fine coloriste de l'époque et l'adaptation graphique à Philippe Poirier un graphiste esthète et grand spécialiste des illustrateurs de l'âge d'or anglo-saxons (et à l'initiative d'une première collection parue aux éditions des Moutons électriques).
L'éditeur a souhaité réunir ces trois talents , dont l'esprit facétieux se marie parfaitement avec l'humour anglais et le non-sense de WHR et dont la thématique du livre résonne étonnamment avec l'actualité.
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En 1898, l'original et touche-à-tout Octave Uzanne, dont la postérité a surtout retenu les écrits sur la bibliophilie et la mode, fit paraître à la Société Française d'Éditions d'Art un ouvrage intitulé Sur la décoration extérieure des livres. Il y est notamment question, comme l'indique le sous-titre, des « couverture illustrées », des « cartonnages d'éditeurs » et de la « reliure d'art ». « On peut s'étonner, écrit notre auteur, qu'il ne se soit trouvé personne jusqu'à ce jour pour écrire l'Histoire des Couvertures de livres, depuis l'invention de l'imprimerie. Le sujet serait prodigieusement fertile en documents étranges, en anecdotes plaisantes, en révélations inattendues. » Cédric Quissola nous propose à sa façon sa bibliothèque idéale. Les images, les livres et auteurs choisis, les citations... manière de triangulation littéraire, stimulante, sans fausse note, entre géographie intime et portrait chinois visuel tracent un portrait en creux de l'auteur et son rapport au monde.
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'quand j'étais enfant, je ne rêvais que de cinéma.
et je rêvais de dessin aussi. je suis, comme on dit, monté à paris, et j'ai fait une école de cinéma. mais je continuais à dessiner. et je lisais pilote. j'ai écrit à gotlib, qui m'a répondu, qui a regardé mes dessins, qui les a montrés à rené goscinny, qui les a aimés, qui m'a fait venir au journal, qui m'a trouvé sympathique, qui a publié mes dessins, qui m'a encouragé à continuer, ce que j'ai fait.
pendant cinq ans. de 1970 à 1975. j'étais heureux. et puis j'ai tourné mon premier film, et c'est à ce moment là que tout a commencé à dérailler, parce que je n'ai plus fait que ça, des films, et que j'ai arrêté la bande dessinée. aujourd'hui, ce sont quelques unes de ces pages, vieilles de 30 ans, mais charmantes et autodidactes, qui ressortent du grenier, et ça me fait tout drôle. souvenirs, souvenirs.
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Le salon de l'araignée ; 1920-1930
Emmanuel Pollaud-dulian
- Michel Lagarde
- 14 Novembre 2013
- 9782916421353
Ce livre propose de redécouvrir un groupe d'artistes, réuni au lendemain de la Grande Guerre par Gus Bofa, Jean-Gabriel Daragnès, Charles Malexis et Pierre Mac Orlan, pour libérer le dessin du ghetto de la presse humoristique.
De 1920 à 1930, le Salon de l'Araignée, réfractaire aux règles du monde de l'art, permet aux dessinateurs épris d'indépendance de montrer en toute liberté leurs recherches personnelles, de créer leur vision de la réalité et de chercher la vérité au- delà des apparences du quotidien.
Ils ont su profiter de la vogue du livre illustré tout au long des Années folles, et du débouché nouveau, qui leur était offert, loin des contraintes de la presse ou de la publicité, pour faire du dessin une écriture à part entière, capable de tout raconter, tout exprimer.
Rejetés par le monde de l'art et les tenants des avant-gardes, ils sont aujourd'hui à peu près oubliés. Ils demeurent, pourtant, d'une surprenante modernité et apparaissent comme les précurseurs de dessinateurs tels Blutch, Avril, Floc'h ou Nicolas de Crécy.
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Images drolatiques - le petit monde d'andre helle
Malineau/Helle
- Michel Lagarde
- 13 Novembre 2012
- 9782916421322
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Cet ouvrage édité à l'occasion de l'exposition Archi & BD, La Ville dessinée à la Cité de l'Architecture et du Patrimoine à Paris à partir de juin 2010, et préfacé par Anna Gavalda, présente la sélection d'une cinquantaine d'illustrations de François Avril à Willem en passant par Blanquet, Blexbolex, Killoffer, Ever Meulen... Voici donc réunis cinquante « stars » de la scène graphique française et internationale sélectionnées par Alain Lachartre parmi les 240 images qui illustrent depuis 20 ans les calendriers de son agence-atelier Vue sur la Ville.
Liste des auteurs sélectionnés (par années) : 1991, Jean-Philippe Delhomme , Philippe Petit-Roulet, Jean-Claude Götting, Loustal, Serge Clerc, Isabelle Dervaux. 1992, Pierre Le-Tan, Philippe Weisbecker, Emmanuel Pierre. 1993, Dupuy-Berberian, Martin Matje. 1994, Benoit Jacques, Marcelino Truong, Carlotta, Martin Jarrie. 1995, Daniel Maja, Jeffrey Fisher, Ever Meulen. 1996, Jochen Gerner, Gérard Nicolas, Sophie Dutertre. 1997, Jacques Parnel, Bruce McCall. 1998, Stéphane Blanquet. 2000, François Avril, Christian Roux, Walter Minus. 2001, Patrice Killoffer, Willem. 2002, Da Fanny, Colonel Moutarde, Marc Boutavant. 2003, Olaf Hajek. 2004, Thomas Baas, Tadahiro Uesugi, Jean-Yves Duhoo. 2005, Dominique Corbasson, Serge Bloch. 2006, Marie Perron. 2007, Agnès Decourchelle. 2008, Blexbolex. 2009, Vincent Balas, Arnaud Boutin/Nodar, Marcus Oakley, Rozenn Brécard, Thomas Lachartre. 2010, Vincent Mathy, Jérôme Meyer-Bisch, Jean-François Martin.
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Charles Matin, féerie pour une grande guerre
Emman Pollaud-Dulian
- Michel Lagarde
- 19 Février 2014
- 9782916421407
Le livre Charles Martin, Féerie pour une grande guerre propose la réédition de deux ouvrages de Charles Martin :
Sous les pots de fleurs (1917) et Mon cheval mes amis et mon amie (1921). En outre, Charles Martin, Féerie pour une grande guerre est en relation directe avec Le salon de l'araignée et les aventuriers du livre illustré. D'abord parce que l'auteur en était un membre actif et ensuite parce les deux oeuvres rééditées sont symptomatiques de la philosophie du salon et de ses participants. Profondément marqués par leur expérience de la Première Guerre Mondiale, de nombreux dessinateurs souhaitent sortir leur art de l'ornière humoristique et chauviniste où il est tombé. Ainsi Charles Martin dessine la guerre qu'il a vécu, il est mobilisé en 1914 et assiste, entre autre, à la bataille de la Somme en 1917. L'action se déroule dans le « pays de personne », écrit Mac Orlan, c'est aussi lui qui nous offre la meilleure définition de l'ouvrage : « curieux livre de guerre où les obus, les mitrailleuses, les fusées éclairantes et tous les phénomènes explosifs de 1918 se réalisaient sous les aspects d'une féerie dont personne n'avait prévu les apothéoses d'artifice ».
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Quand l'été est fini, il faut bien reprendre le chemin de l'école.
Fini de jouer, il faut faire les courses pour acheter les fournitures scolaires ; et c'est le ventre serré que l'on s'endort la veille de la rentrée...
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Un garçon s'apprête à manger une soupe au pois quand une mouche tombe dans son bol fumant ! Face à cette frustration, il recourt à son imagination débridée pour convoquer diffé-rents animaux, toujours plus gros et plus voraces. Araignée, chat, lion. s'installent l'un après l'autre dans son bol, jusqu'à ce que le héros décide de les effrayer par ses propres moyens.
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Terry reçoit un coup de téléphone. Sa mère est morte. Après de longues années d'un inexplicable silence, il retourne dans son village natal pour les funérailles, comme si ce malheur seul pouvait l'y contraindre. Ce retour le confronte à ses souvenirs, aux douleurs liées à sa jeunesse. Visions et cauchemars resurgissent, sans que Terry puisse faire tout de suite la part des choses, comme si l'amnésie l'avait frappé jusque-là pour échapper à une redoutable culpabilité - au prix d'une profonde mélancolie.
En suivant pas à pas son personnage, en lisant dans ses pensées, Lisa Zordan dissipe les brumes accumulées. La vérité est atroce. Sa révélation nécessaire.
Les manifestations des fantômes, le jeu des couleurs, le contraste des saisons, des époques, des paysages, participent pleinement à la dramaturgie jusqu'à ce que Terry puisse enfin marcher « les pieds nus dans les ronces ».
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« Un coin sur la table de la cuisine, quelques tubes de gouache, un pinceau et un petit carnet, la légèreté du procédé m'a tout de suite ravi. Elle m'a rappelé mon enfance, le bonheur d'arriver à évoquer une ville dans la nuit avec quelques taches colorées sur un fond noir velouté. Ça m'a pris il y a quelques mois, l'envie d'échapper aux habitudes acquises, l'envie illusoire de recommencer, de repartir à zéro. De fil en aiguille, j'ai vite retrouvé mes amours anciennes, l'anatomie, la couleur, le portrait, les formes végétales, les objets, le goût de l'inventaire, comme une mise à plat en quelque sorte. Je me souviens, aux Beaux-Arts, de ma professeure de couleurs à l'anatomie généreuse. Son exercice favori et quelque peu sadique était de faire faire à ses élèves un grand dessin à la gouache, fait de 50 nuances de gris. J'y ai passé de longues heures d'ennui. J'ai mis longtemps à m'en remettre. Les cent gouaches qui suivent sont comme une sorte d'exorcisme... » À l'occasion de l'exposition de Martin Jarrie à la galerie Treize-dix, ce catalogue de 128 pages regroupe l'ensemble des « 100 gouaches » qui ont été exposées.
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rien ne se passe ! et tout arrive! un cabaret de province, un cheval, un mari jaloux, un pick-up toyota, un voisin mort, un tube de madonna.
hélène georges regarde d'un côté, de l'autre, et présente six nouvelles qui mettent en scène des personnages réels et des histoires vraiment vécues. un univers ordinaire tellement grossi qu'il devient parfois surréaliste. c'est "dur comme l'acier et brillant comme un diamant".
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L'ours, le chat et le lapin
Maria Rostocka, Michal Rostocki
- Michel Lagarde
- 23 Janvier 2013
- 9782916421315
L'Ours, le chat et le lapin commencent leur voyage à travers une forêt étrange et mystérieuse. Ne vous laissez pas tromper par le charme inno-cent d'animaux anthropomorphes. Ce ne sont pas des personnages de contes de fées mais plutôt inspirés directement du manga japonais ! Chacun a une personnalité excentrique et tordue. L'ours est un leader qui ne tolère pas la désobéissance ; le lapin, blagueur, est assez habile pour cacher ses véritables intentions ; quant au chat, maladroit, il trouve son réconfort grâce à sa bouteille inséparable.
Librement inspiré d'un conte polonais, ce premier livre d'un couple polonais a remporté le Prix 2011 pour la meilleure bande-dessinée du Musée de l'Insurrection de Varsovie ! Il nous entraîne sur des territoires inconnus ou la narration quasimuette de Michal Rostocki, se met au service des gouaches de Maria Rostocka. Envoûtant de beauté, c'est un vrai plaisir pour les yeux.
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The Parisianer c'est l'idée d'un journal imaginaire dédié à l'illustration et guidé par l'excellence de son illustre cousin américain The New-Yorker, ce journal que nous avons tous en tête et rêverions de trouver en kiosque. Pour ce projet ambitieux et original, l'association La Lettre P a fait appel au meilleur de la jeune garde de l'illustra-tion française et Européenne pour sublimer Paris.
108 illustrateurs, artistes et auteurs de bande dessinée ont été conviés, parmi eux : François Avril, Charles Berbérian, Marc Boutavant, Marion Fayolle, Icinori, Jean Jul-lien, Yann Kebbi, Vincent Pianina, Aude Picault, Ruppert & Mulot, Anne Simon, Quen-tin Vijoux.
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Monsieur Horizontal et Madame Verticale
Olimpia Zagnoli, Noemi Revah
- Michel Lagarde
- 22 Mai 2013
- 9782916421360
Monsieur Horizontal et Madame Vertical est la première oeuvre de l'illustratrice Olimpia Zagnoli et de Noémie Révah qui en signe le texte. L'inspiration première est venue d'une photographie noir et blanc de René Maltête, sur laquelle on aperçoit un couple portant des tee-shirts rayés, à l'horizontal pour l'un, à la verticale pour l'autre. Le couple est accompagné d'un enfant qui porte un tee-shirt à quadrillage. Cette photographie a inspiré l'histoire et en constitue la chute. L'autre principale inspiration est l'artiste André François.
L'idée première du livre était donc d'illustrer l'horizontalité et la verticalité, de jouer graphiquement avec ces deux notions.
Le choix d'Olimpia Zagnoli, jeune illustratrice italienne, pour collaborer à cet ouvrage, a été évident. Son univers, ses images ludiques, graphiques et colorées, son inventivité et son esprit peuvent s'adresser à un jeune public. La musicalité du texte est importante car les enfants aiment qu'on leur relise toujours les mêmes histoires.
Le livre est une sorte de comptine, l'accumulation des énoncés donne le rythme, le leitmotiv du livre. Il s'inscrit dans une filiation qui va de Bruno Munari à Léo Lioni en passant par les livres d'Ann et Paul Rand à l'écriture et au graphisme intemporel.