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La Cinquieme Couche
21 produits trouvés
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Lettres a pauline - recit d'un voyageur au pays des indiens tawahkas
Xavier Lowenthal
- La Cinquieme Couche
- 1 Mars 2003
- 9782930356013
"Voudriez-vous m'accompagner au Honduras, dans la forêt humide, et enseigner la bande dessinée aux indiens ?" J'ai rencontré Luz par hasard. Au bout de dix minutes, elle m'a fait cette incroyable proposition, comme on invite à prendre un café. J'ai répondu oui sans hésiter. On ne risquait pas de me le proposer une autre fois. Parti pour un projet insensé (enseigner la bande dessinée à une Parti pour un projet insensé ( enseigner la bande dessinnée à une tribu d'indiens du fin fond du Honduras), Xavier Löwenthal nous a ramené une série de lettres écrites à sa compagne. Il y évoque ses rapports avec la coopération, l'ONU et les organisateurs de ce projet un peu fou autant que son aventure avec les Indiens, loin de ceux qui lui sont chers. Une immersion dans la "jungle", humaine et naturelle Lettres à Pauline est une lettre d'amour qui mêle journal de voyage, récit d'un projet de sauvetage ethnolinguistique et regard sur la coopération au développement, la post colonisation et les rapports nord-sud. Ce regard critique est rendu léger par la richesse des illustrations qui mélangent avec esprit croquis sur le vif, caricatures et dessins "à l'ancienne" réalisés patiemment dans le confort et la sécurité retrouvés. On y retrouve avec délice le parfum des grands livres d'aventure illustrés de l'enfance.
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Jan Ache rentre chez lui, il fait connaissance avec sa nouvelle épouse et ses nouveaux enfants. Ainsi commence ce récit dont les protagonistes vivent dans une société qui interchange ses citoyens en fonction des nécessités. Jan, malgré sa bonne volonté, peine à s'adapter et tente de retrouver son ancienne compagne. L'auteur cherche à conférer une cohérence à chacun de ses livres pris séparément, mais de l'ensemble se dégage une unité qu'il rend manifeste de livre en livre. Ils forment un ensemble. Cette fois-ci, dans La permutation (errata), des chapitres sont interchangés à deux reprises, au début et à la fin, à des moments-clef de l'histoire. Cela permet notamment une entrée en matière surprenante lorsque le personnage fait la connaissance de sa nouvelle famille. Le soustitre du livre, « errata », fait justement référence à ces permutations de chapitres, mais aussi à un dysfonctionnement de la machine administrative qui régule la composition des ménages.
Grand format 16.30 €Sur commande
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Graham schalken l'inconsole - livre premier : tunis
Christophe Poot
- La Cinquieme Couche
- 20 Juin 2006
- 9782930356174
1932, Tunis. Sur la terrasse de l'hôtel Beau-Séjour. Alexandre Hemeline, secrétaire à l'ambassade de France, rencontre Graham Schalken, pianiste naguère célébré par tous. Les événements de la
journée vont se focaliser sur cet homme qui cherche à noyer son mystère dans l'anonymat. Récit faustien sur la recherche de l'amour perdu, l'errance du coeur, la quête du talent qui pousse à toutes les déraisons... La musique, l'amour et l'ambition artistique sont les trois motifs de l'oeuvre
de Poot. Il nous plongera au centre du contrat conclu avec les forces malignes. Cet aspect fantastique soutient le vrai sujet du récit : où nous conduit le destin, et par quels chemins oe
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Un dirigeable est poussé par le vent, des paysages de montagnes et de cyprès, une route tourne au bord d'un ravin, les arbres penchent, un homme joue au piano, un homme ramasse de menus objets trouvés entre les cheminées, du linge pend aux cheminées, l'homme trouve une minuscule chaussure de sport, des hommes courent... Il ne s'agit pas d'un livre qu'on résume.
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Oui, la bande dessinée imite parfois la vie. "Pour que mes mains soient chaudes / Je fais l'amour entre deux gendarmes." C'est avec cette petite musique entêtante que l'on ressort de la lecture
de cette rencontre poétique du peintre Picabia, charmant histrion de l'histoire de l'art. On suit le peintre éperdu dans ses balades mécaniques, ses cavalcades galantes, son amitié pour Marcel Duchamp. La vie n'est qu'un cycle de vélo, rions un peu, jouons au dés ou aux échecs. L'oiseau
de Picabia, c'est du baume graphique, de l'onguent pour guérir de la gravité.
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Reprenant la logique de détournement de la collection Essaim, développée à La 5e Couche, Corentin Garrido a redessiné entièrement le tome 6 des aventures du héros-phare de Tezuka en n'en retenant que les codes graphiques : speedlines, lignes de vitesse, etc. Toute figure ou tout élément de décor est oblitéré au profit d'un ballet abstrait de traits expressifs qui résument l'essence et la dynamique du récit. Sa démarche fait écho à la brillante étude de l'historien de l'art Ryan Holmberg autour des lignes de vitesse dans le manga, parue dans le numéro 9 de la revue de La Crypte Tonique, "L'oeil sur les rails".
Grand format 15.00 €Sur commande
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Ils entrent, la grand mère ouvre les volets, la lumière entre dans l'appartement. Arrive la fin du repas, l'heure où il faut aller se coucher. La nuit se passe seul. Et ça fait peur ! On rêve mais en même temps pas tout à fait. Jocko finit par rejoindre la chambre de sa grand-mère. Elle dort, il y a une certaine douceur. C'est Jocko qui dort encore ce matin où elle vient lui dire bonjour ou au revoir. Les vagues au loin font une écume régulière jusque loin à l'horizon. On nettoie, on part, les volets sont clos vus de dehors.
Des dessins de mémoire d'un appartement familial à la mer du Nord des années 50 (Clair Soleil, 128, digue de mer) face aux dessins du même après sa rénovation, face à ses dessins revécus, qui se rassemblent autour de l'évocation d'une vieille dame. Il y a un enfant avec une cagoule. ils ont des lampes de poche parce que le courant est coupé, que l'ascenseur ne marche pas et qu'il faut monter les escaliers à pied.
«Clair Soleil» raconte une journée qui est une somme de toutes les journées d'enfants à la mer, avec l'arrivée à l'appartement, la procédure du coucher, la nuit et ses peurs, l'épiphanie du matin
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Partant d'une célèbre série danoise pour la jeunesse, l'auteur détourne images et dialogues pour créer un nouvel objet, qui n'est pas que plastique. La trame narrative est la même que la série originale : au cours de leur tour du monde en bateau, Riki et ses amis s'arrêtent dans une petite clairière au coeur de laquelle trône une grange à l'aspect fort hospitalier. Ils sont bien évidemment accueillis par le propriétaire des lieux, Pierre Ducros. Devenant fermiers le temps de l'escale, la joyeuse bande d'amis va découvrir les secrets de la terre et de la maçonnerie... Mais ici, les aventures de Riki n'ont plus leur simplicité d'antan. Manouach évince tous les personnages de ses planches, excepté Riki le pélican. Les seules traces restant de ceux-ci sont leurs paroles et leurs actions. De ce fait, des bulles flottent sans locuteur, des objets se meuvent sans force motrice. Ce procédé narratif induit un malaise. On ne sait à qui s'adresse réellement Riki, et même s'il s'adresse bien à quelqu'un. Il ne reste que lui face à l'histoire qui doit être racontée. Expérience narrative limite, Vivre ensemble est la forme la plus accomplie de la désolation et de la solitude.
D'origine grecque, Ilan Manouach, né en 1980, est diplômé de l'Institut Saint-Luc de Bruxelles. Egalement musicien, il pratique le jazz, des répercussions singulières et des connexions entre les structures, les rythmes, les narrations, les lignes, les vides et les pleins, les ellipses... modulent ses formes narratives.
Grand format 5.10 €Sur commande
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Renaud De Heyn (1972) sillonne le monde musulman, du Sénégal au Xinjiang, depuis plus de dix ans. En 1995, il part un an pour rallier le parvis de Sainte Sophie à Pékin en passant par la route de la soie. Chaque jour, il écrit, dessine et collecte des documents divers. Il aurait pu devenir caissier dans un cirque au Baloutchistan, moine soufis à Shiraz, vendeur de tapis en Cappadoce ou saddhù à Bénares, mais il opte pour la bande dessinée qu¹il enseigne aujourd¹hui au Maroc. Dans "La Tentation, Carnet de voyage au Pakistan", il nous raconte l¹un des pays qui l¹a le plus marqué. Quelle est cette partie du monde où des gens attaquent un train à dos de chevaloe Comment vivent les gens dans ce qu¹on appelle aujourd¹hui le Croissant d¹Oroe Dans la deuxième partie de cette trilogie, au travers du récit de ses rencontres et de ses amitiés, Renaud De Heyn affine son portrait d¹une société étonnante sous la forme hybride du carnet de voyage et de la bande dessinée.
Grand format 8.20 €Indisponible
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Soit un récit laconique, en trois parties, servi par un traitement graphique
d'une beauté minimale, dont chaque partie épaissit le mystère. Le récit d'espionnage sert d'ossature, de ligne directive. Bien entendu, comme dans les bons ouvrages de genre, l'essentiel passe ailleurs, entre les lignes de force de la structure. Les influences, stylistiques et narratives, de ce projet ne sont naturellement pas à chercher du côté de la bande dessinée mais plutôt du côté de la littérature et du cinéma : Don Delillo, JG Ballard, Michael Caine, etc... Il s'agit de chiffres et de décryptage : le monde est-il encore lisible oe
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Lundi fin de journée ; troisième partie
Benoît Henken
- La Cinquieme Couche
- 20 Janvier 2007
- 9782930356266
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" Au bistrot ", son premier livre, a été publié en décembre 1999 aux éditions Pyramides. Il publie depuis plus d'un an un récit intitulé S. et moi dans la revue suisse Bile Noire des éditions Atrabile (depuis le numéro 8). Il a participé au livre Self-Service de Jan Baetens édité par Fréon. Il travaille l'adaptation en bandes dessinées d'un roman de la série Le Poulpe : A Freud ! sales et méchants de Pierre Magne, à paraître en janvier 2002 chez Six Pieds sous Terre.
Le récit : Il s'agit là d'une soirée en couple, un couple qui voudrait se construire un havre de paix loin des contingences extérieures, mais qui sent qu'avec le passage à l'âge adulte l'amour qui déjà s'effiloche ne survivra pas, du moins pas sous cette forme-là.
"Il vivait seul. Terriblement seul, mettons. En tous cas, ses soirées, il préférait ne pas les passer chez lui. Il allait dans les bars, les bistrots. Non pour oublier, mais pour se souvenir: de choses vues ou entendues. Il emportait chaque fois un carnet où il notait des bribes de conversations surprises, ou il croquait en dessins rapides des attitudes et des situations spécifiques, des épiphanies en quelque sorte. L'atmosphère générale rappelait vaguement Le Bar à Joë de Munoz et Sampayo. Le trait, lui, semblait d'un émule de Baudouin. Le dispositif de la voix off sous les images renvoyait apparemment à Loustal. Apparemment. Pas sûr. Par contre, Olivier Quéméré, comme nombre d'artistes de sa génération, est postmoderne: il rejoue des éléments de la culture contemporaine. Ainsi, il choisit d'utiliser pour décor l'escalier du port de commerce de Brest parce que c'est le seul décor naturel qu'on voit dans le film Remorques. Au bistrot relevait du reportage (Olivier Quéméré se signale par une démarche analogue dans ses vidéos). Fin de journée tient du journal intime. Le narrateur y détaille une tranche de sa propre vie avec la femme aimée, femme de lettres pas seulement parce qu'elle joue au scrabble. On l'identifie très aisément, ainsi que l'auteur, coutumier de l'autoportrait. On est en pleine autofiction. L'amour apparaît en l'occurrence dans toute sa fragilité, on devine la fêlure en action, quoique encore invisible. Les thèmes de l'ennui et de la fatigue d'exister s'entrecroisent dans un quotidien usé, dégradé. On n'est pas si loin de Pavese, de Scott Fitzgerald, ou encore du Mépris, pas dans sa version romanesque signée Moravia, si lourde, mais dans sa version cinématographique sublime, signée Jean-Luc Godard. On a connu des talents moins prometteurs." Daniel Fano
Grand format 1.10 €Indisponible
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Un homme donne un rendez-vous à la femme qu'il désire. Mais la vision d'un tableau, la "représentation d'un nu" scandaleux, le subjugue, au point qu'il en oublie la femme de chair et de sang qui l'attendait pourtant. La toile, tendue entre elle et lui, aura-t-elle raison de leur amour ? Écrit et dessiné dans un style délibérément léger et désuet (en grande partie inspirée du cinéma muet), cette histoire au dispositif savant tente de dénouer l'enjeu du désir et de sa représentation. Un enfant a perdu sa maman, dans un jardin public. Au cinéma, un homme est ému par le visage d'une femme. Cet homme peint sans relâche le visage d'une femme. Peut-être un portrait de sa mère ? Une petite fille rejoint sa maman, avec le vélo de Polo, dans un jardin public. Dans ce récit poignant se mêlent le souvenir et la réalité, le manque et son image. Si les deux histoires peuvent se lire de façon autonome, elles ne forment finalement que les deux faces d'une même pièce. Elles restent liées à un même thème : le désir et sa représentation. Loin de tout discours esthétique, c'est par petites touches, par ellipses menues, que le dessein des deux protagonistes (l'un peintre et l'autre amateur d'art) apparaît, léger et touchant. Tous deux fascinés par l'image, l'image d'une femme, dans laquelle ils projettent, avec toutes les forces de leur imagination, le désir. Deux points de vue tendus vers un même objet illusoire, un miroir aux alouettes, un écran. Cet écran, c'est l'art, la représentation, qu'elle soit picturale, cinématographique ou musicale.
Grand format 18.30 €Indisponible
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De l'aphorisme, du proverbe, de la critique littéraire, de la poësie, du constat désabusé, du surréalisme, de l'emphase et des pirouettes, de la sonorité, tout ce que les titres des livres n'ont pas dit, à travers une contrainte scrupuleusement appliquée : composer de petits textes à partir de titres de livre, pris dans leur entier et jamais réutilisés d'un texte à l'autre.
Grand format 19.30 €Indisponible
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Grand format 19.80 €
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Grand format 1.10 €
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Si les lecteurs francophones connaissent bien, désormais, le manga japonais, il découvre à peine le pire de ce qui se fait en matière de manhwa, la bande dessinée coréenne, généralement destiné aux jeunes filles (le sunjeong manhwa ????) ou imitant le manga japonais. Véritable phénomène culturel et commercial, le manhwa peine à se développer en dehors des sentiers rebattus du manga.
Cependant, des formes plus radicales et des propos d'auteurs véritablement contemporains émergent des dizaines d'écoles de bande dessinée de Séoul. Un seul éditeur a eu le courage de les éditer: Saï Comics, de Kim Dae-Joong. La 5e Couche a choisi de traduire dix d'entre-eux. Pour de meilleurs lendemain rassemble la crème de bande dessinée coréenne contemporaine. Ces dix auteurs à la narration et au graphisme puissant font partie, pour la plupart, du collectif Anazo, issu de la section animation de la Korean National University of Arts. Ils explorent chacun à leur façon leur univers intime ou quotidien, avec des moyens graphiques toujours renouvelés.
Grand format 15.30 €Indisponible